Coya Therapeutics, Inc. a annoncé de nouvelles données expérimentales présentées lors de la 22e réunion annuelle du Northeast ALS Consortium le 4 octobre 2023. Les résultats de l'étude in vitro sur des échantillons de patients atteints de SLA mettent en évidence le rôle délétère des monocytes et macrophages pro-inflammatoires M1 dans la capacité des Tregs à maintenir leur fonction immunomodulatrice anti-inflammatoire et à atteindre l'homéostasie immunitaire. Les Tregs sont souvent dysfonctionnels dans la SLA, présentant une faible fonction suppressive anti-inflammatoire.

Il a été démontré que le degré d'altération de la fonction Treg est en corrélation directe avec la gravité et le taux de progression de cette maladie mortelle. Des études antérieures menées par le Dr Appel et son équipe à l'hôpital méthodiste de Houston ont démontré que les Tregs dysfonctionnels de patients atteints de SLA peuvent être expansés ex vivo avec succès et restaurer leur fonction suppressive, mais lorsque les Tregs sont réinjectés aux patients, la fonction anti-inflammatoire est limitée dans le temps. Des études ultérieures ont identifié que l'environnement inflammatoire créé par les cellules myéloïdes pourrait être un facteur clé de la perte de la fonction suppressive des Tregs.

Le présent travail de recherche in vitro a étudié les interactions entre les Tregs expansés et les monocytes et macrophages activés, ainsi que la capacité des médicaments immunomodulateurs et d'autres thérapies renforçant les Tregs à augmenter la fonction anti-inflammatoire des Tregs et à supprimer la fonction pro-inflammatoire du phénotype M1 des monocytes et macrophages activés. Les principaux résultats de l'étude sont les suivants : Les monocytes et macrophages activés M1 réduisent la viabilité des Treg et augmentent les marqueurs d'apoptose. Les médicaments immunomodulateurs connus pour supprimer le phénotype M1 diminuent significativement la production de cytokines inflammatoires impliquées dans les lésions tissulaires.

La combinaison de LD IL-2/CTLA4-Ig a significativement diminué le phénotype M1 et la production de cytokines et a maintenu la viabilité des Tregs. Les résultats de cette étude confirment le potentiel de COYA 302 (LD IL-2 et CTLA4-Ig) pour traiter les multiples voies impliquées dans la progression et la sévérité de la SLA. Coya travaille rapidement à la planification et à l'exécution de sa prochaine étude clinique afin d'évaluer l'efficacité et la sécurité de COYA 302 chez les patients atteints de SLA.