Le groupe avait auparavant annoncé qu'il souhaitait vendre uniquement des morceaux de sa filiale DEA, qui a contribué à hauteur de 23% au bénéfice d'exploitation du groupe en 2012.

"La cession prévue sera en ligne avec le repositionnement stratégique de RWE. Cela permettra aussi d'alléger considérablement les futures dépenses d'investissement et par conséquent contribuera de manière capital à améliorer la situation financière de RWE", a expliqué le groupe, dont la dette nette atteint 33 milliards d'euros.

Des analystes avaient évalué le prix de DEA à environ 4,6 milliards d'euros.

Peter Terium, président du directoire du groupe, a prévenu que RWE n'atteindrait probablement pas son objectif de vendre environ sept milliards d'euros d'actifs d'ici fin 2013.

RWE a fait état mardi d'un bénéfice avant impôts, intérêts, dépréciations et amortissements (Ebitda) de 9,31 milliards d'euros en 2012, alors que les analystes interrogés par Reuters tablaient en moyenne sur 8,69 milliards d'euros.

Les usines de lignite ont contribué pour près d'un tiers a la production d'énergie du groupe, la baisse des prix des droits d'émission ayant fortement accru leur rentabilité.

"Malgré les difficultés, l'année s'est globalement bien déroulée", a dit Peter Terium, président du directoire de RWE.

Le groupe a également maintenu sa prévision d'Ebitda pour 2013 à environ 9 milliards d'euros, contre un consensus à 8,84 milliards.

En Bourse, l'action RWE est en hausse de 3,4% vers 09h30 GMT après ces annonces. le titre RWE a perdu 29% de sa valeur depuis que l'Allemagne a programmé en 2011 sa sortie du nucléaire. Son principal concurrent E.ON a chuté de 35% depuis et l'indice sectoriel européen des "utilities" a perdu 20%.

Christoph Steitz, Constance De Cambiaire pour le service français, édité par Dominique Rodriguez