New York (awp/afp) - La Bourse de New York a entamé mardi modestement dans le vert la dernière semaine de l'année, après un long week-end de Noël où les marchés sont restés fermés.

L'indice Dow Jones grappillait 0,17%, le Nasdaq, à forte dominante technologique avançait de 0,37% et le S&P 500 de 0,26%, vers 15H00 GMT.

Vendredi l'indice élargi, le plus représentatif du marché, avait signé sa plus longue période en territoire positif après huit semaines de hausse. Le S&P 500 avait ainsi gagné 0,17% à 4.754,63 points.

L'indice Dow Jones avait cédé 0,05% à 37.385,97 points et le Nasdaq avait avancé de 0,19% à 14.992,97 points.

Wall Street promet encore "des cadeaux au retour du week-end de Noel", a estimé Patrick O'Hare de Briefing.com ajoutant toutefois que le marché allait être dépeuplé cette semaine qui va se terminer par un autre week-end de trois jours.

"La séance d'aujourd'hui fait partie du marché haussier du Père Noel", la traditionnelle période de hausse qui intervient généralement au cours des cinq dernières séances boursières de l'année, a encore souligné l'analyste.

L'élan des investisseurs est porté par la perspective de baisses des taux d'intérêt de la banque centrale américaine (Fed) en 2024 alors que l'inflation est en phase de recul aux Etats-Unis.

Sur le marché obligataire, les rendements à dix ans étaient quasiment stables à 3,90% contre 3,89% à la précédente cloture.

A la cote, le marché digérait deux annonces de rachats dans le secteur pharmaceutique.

Le groupe américain Bristol Myers Squibb (-0,06%) va racheter pour 4,1 milliards de dollars la société de produits de radiothérapie Rayzebio. Son titre s'envolait de 101% à 60,65 dollars pour rattraper le montant offert par action (62,50 dollars).

Par ailleurs, le laboratoire britannique AstraZeneca a annoncé l'acquisition de Gracell Biotechnologies basée en Chine, pour 1,2 milliard de dollars. Les titres de Gracell cotés à Wall Street gagnaient 59% à 9,88 dollars. Ceux d'AstraZeneca étaient stables. Le marché londonien était fermé mardi.

Le géant des microprocesseurs Intel grimpait de 2,42% après avoir confirmé qu'il investirait 25 milliards de dollars dans une unité de fabrication en Israël, aidé par le gouvernement israelien à hauteur de 3,2 milliards de dollars.

L'action d'Apple (-0,30%) était à peine perturbée par l'interdiction de ventes aux Etats-Unis de certains modèles de sa montre connectée pour une question de violation de brevet.

La suspension de la vente avait été prononcée le 18 décembre par la Commission américaine du commerce international et mardi, l'administration Biden n'ayant pas opposé de veto à cette décision, l'interdiction est entrée en vigueur.

Le club de football Manchester United, coté à New York, grimpait de 3,02%.

La famille Glazer a vendu une partie du club anglais au milliardaire britannique Jim Ratcliffe, fondateur du groupe pétrochimique Ineos, désireux de lui redonner son lustre d'antan.

Les propriétaires américains restent aux commandes mais la cession de 25% des parts à l'industriel de 71 ans représente un premier désengagement significatif depuis leur arrivée en 2005.

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