RWE : pourrait mettre ses pas dans ceux d'E.ON.
En Allemagne en effet, l'explosion de la production d'électricité tirée des énergies renouvelables (éolien et solaire surtout, hydraulique), souvent par l'intermédiaire de subventions, a plombé la rentabilité des autres centrales produisant au prix du marché, comme celles utilisant le gaz, le charbon et le nucléaire.
C'est ce qui décidé E.ON a réagir et à annoncer, le mois dernier, un projet radical visant à mettre de côté ses activités de production électrique 'thermique' (gaz, charbon, nucléaire) et de négoce, qui seraient cotées en Bourse de manière séparée en 2016.
Le directeur financier de RWE, Bernhard Guenther, a déclaré à l'agence de presse Bloomberg qu'imiter son concurrent E.ON n'était pas exclu.
Pas toute de suite cependant : RWE devra d'abord réduire sa dette, qui à l'heure actuelle pèse une trentaine de milliards d'euros. Mais ensuite, 'les raisons qui nous poussent à ne pas le faire (maintenant) sont d'une nature qui pourrait changer avec le temps', a indiqué M. Guenther à Bloomberg lors d'un entretien réalisé la semaine dernière.
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