Reckitt Benckiser perd 1,68% à 7 571 pence à Londres, pénalisé par la révision à la baisse de sa prévision de chiffre d'affaires annuel en raison de la cyberattaque dont il a été victime le mois dernier. Le fabricant du désodorisant Air Wick, des préservatifs Durex et de l'antalgique Nurofen table sur une croissance de ses ventes à périmètre comparable d'environ 2% contre +3% auparavant. Dans une note publiée ce matin, RBC souligne que l'impact de la cyberattaque sur le groupe britannique de produits de grande consommation est plus marqué que prévu.

Reckitt Benckiser a précisé que l'attaque qui a affecté sa capacité à produire et à distribuer des produits à ses clients, entrainerait un repli de 2% de ses ventes à périmètre comparable au deuxième trimestre.

Le groupe a profité de l'occasion pour révéler qu'il serait également pénalisé par des modifications fiscales en Inde.

Reckitt Benckiser est l'une des premières sociétés à évaluer le coût de l'attaque sur son activité.

Le 27 juin, un virus informatique de type " ransomware ", qui chiffre le contenu d'un ordinateur pour le rendre inutilisable jusqu'au paiement d'une rançon, a paralysé le fonctionnement de très nombreuses entreprises dans le monde. L'Ukraine, la Russie, le Danemark, la France, le Royaume-Uni, la Norvège, les Pays-Bas ont été particulièrement touchés.

En France, cette cyberattaque a notamment provoqué une panne du système e-mail de Saint-Gobain.