- Aujourd'hui, TheLancet a publié en ligne les conclusions d'un essai clinique pivot de Phase III portant sur Bexsero® (vaccin contre le méningocoque de sérogroupe B [ADNr, composant, adsorbé]) incluant 3 630 nourrissons âgés de 2 mois et plus. L'étude a montré que Bexsero induit une réponse immunitaire protectrice et présente un profil d'innocuité acceptable lorsqu'il est administré en trois doses de primo-vaccination de façon concomitante avec des vaccins de routine. Les chercheurs ont également observé, chez l'enfant en bas âge, une forte réponse anamnestique à l'administration d'une quatrième dose à l'âge de 12 mois, ce qui pourrait contribuer à prolonger la durée de protection. Ces données ont été présentées pour la première fois en 2010, lors de la 17ème International Pathogenic Neisseria Conference (IPNC)[2].

« En tant que pédiatre en exercice, je constate à quel point les effets du méningocoque B sont dévastateurs chez les nourrissons et les enfants en bas âge, et je suis témoin de la souffrance des familles. Cette maladie peut frapper subitement et progresser très vite, même si les parents réagissent rapidement », déclare le Pr Susanna Esposito, Pediatric Clinic 1, Fondazione IRCCS Ca' Granda Ospedale Maggiore Policlinico, Department of Pathophysiology and Transplantation, Università degli Studi di Milano, Italy, et membre du Comité de la European Society for Pediatric Infectious Disease. « La perspective d'un nouveau vaccin qui aiderait à prévenir les infections à méningocoque B est une avancée que nous attendions depuis des décennies. »

En novembre 2012, le Comité des médicaments à usage humain (CHMP) de l'Agence Européenne des médicaments (EMA) a recommandé l'autorisation européenne de mise sur le marché de Bexsero. En général, la Commission Européenne suit les recommandations du CHMP et rend sa décision définitive dans un délai de 3 mois, qui s'appliquera à tous les pays de l'Union Européenne (UE) et de l'Espace Économique Européen (EEE). Novartis s'efforce à ce que Bexsero soit disponible aussi rapidement que possible et coopère déjà en ce sens avec les autorités souhaitant une mise en oeuvre rapide de ce vaccin.

« Novartis s'est fermement engagé à répondre au besoin de santé publique en proposant un vaccin capable d'offrir une large protection contre le méningocoque B. Les conclusions de cette étude et d'autres travaux ont permis de constituer un ensemble considérable de preuves démontrant l'efficacité de Bexsero contre cette maladie mortelle », affirme Andrin Oswald, Directeur de la Division Vaccines and Diagnostics de Novartis. Une fois l'autorisation de mise sur le marché de Bexsero a été obtenue, Novartis sera en mesure de proposer des vaccins visant à prévenir les infections dues aux cinq sérogroupes de méningocoque les plus répandus et les plus virulents. »

L'infection à méningocoque est difficile à diagnostiquer et, dans 1 cas sur 10, peut entraîner le décès dans les 24 heures suivant l'apparition des premiers symptômes malgré la mise en place d'un traitement approprié[3],[4]. Jusqu'à 1 survivant sur cinq souffrira toute sa vie de séquelles irréversibles telles que des lésions cérébrales, une perte de l'audition ou l'amputation d'un membre[5]. La prévention par la vaccination est donc le meilleur moyen de réduire la menace que représente l'infection à méningocoque. Le méningocoque B est à l'origine de la majorité des cas d'infections invasives à méningocoque dans de nombreux pays industrialisés[6] et les nourrissons représentent, de loin, le groupe d'âge le plus à risque[7].

Conception et résultats de l'étude
Dans le cadre de cette étude pivot (Phase III) portant sur l'immunogénicité, 3 630 nourrissons ont été randomisés pour recevoir des vaccins de routine à l'âge de 2, 4 et 6 mois, administrés seuls ou de façon concomitante avec Bexsero ou un vaccin conjugué contre le méningocoque de sérogroupe C. Les vaccins de routine administrés étaient le vaccin heptavalent glycoconjugué contre le pneumocoque et un vaccin combiné contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche acellulaire, la poliomyélite inactivée, l'hépatite B et Haemophilus influenzae de type b[1].

La réponse immunitaire contre chacun des quatre composants vaccinaux (fHbp, NadA, OMV et NHBA) a été mesurée par dosage des anticorps bactéricides dans le sérum humain avec un titre seuil prédéfini de >=1:5, un corrélat de protection validé[1].

Au total, 1 555 enfants en bas âge ont participé à la phase de rappel de l'étude et ont été randomisés pour recevoir une dose de rappel de Bexsero de façon concomitante avec un vaccin rougeole-oreillons-rubéole-varicelle (RORV) ou uniquement une dose de rappel de Bexsero à 12 mois et le vaccin RORV un mois plus tard.

Après administration de la dose de rappel de Bexsero à 12 mois, plus de 95 % des sujets montraient une réponse protectrice aux quatre composants. En outre, un mois après administration de la troisième dose, tous les nourrissons de l'étude présentaient une réponse en anticorps protecteurs de 100 % contre deux composants vaccinaux (fHbp et NadA) et de 84 % contre les deux autres composants (NHBA et OMV). Ces conclusions sont importantes, car ce sont les nourrissons et les enfants en bas âge qui présentent le plus de risque de contracter la maladie[1].

L'étude a démontré que Bexsero n'altère l'immunogénicité d'aucun autre vaccin avec lequel il est administré, à l'exception d'une légère baisse de la réponse immunitaire au vaccin contre la poliomyélite, qui n'a pas été jugée cliniquement significative par les investigateurs[1].

Bexsero présente un profil de tolérance acceptable lorsqu'il est administré de façon concomitante avec d'autres vaccins de routine destinés aux nourrissons. Lors de la primo-vaccination, l'apparition de réactions locales au point d'injection (par ex., une sensibilité) et de fièvre était plus fréquente lorsque Bexsero était administré de façon concomitante avec des vaccins de routine que lorsque les vaccins de routine étaient administrés seuls. En cas de fièvre, celle-ci était généralement de sévérité légère à modérée et durait peu de temps, la majorité des cas étant résolus dans les 24 heures. Durant la phase de rappel, la fréquence de la fièvre était la même que Bexsero soit administré seul ou de façon concomitante avec un vaccin RORV[1].

À propos de Bexsero
Bexsero, vaccin expérimental multicomposant contre le méningocoque de sérogroupe B, est le résultat de plus de 20 années de recherche avant-gardiste dans le développement de vaccins[8]. Le méningocoque B a été une cible particulièrement difficile à atteindre car l'enveloppe extérieure de la bactérie n'est pas bien reconnue par le système immunitaire, rendant très complexe le développement d'un vaccin efficace à large spectre, et ce jusqu'aux récentes avancées scientifiques[9]. Bexsero a été développé en utilisant une approche scientifique intégrant le décodage du patrimoine génétique (séquençage du génome) du méningocoque B[8],[9].Cette approche innovante, récompensée par de nombreux prix, constitue un nouveau paradigme pour le développement potentiel d'une nouvelle génération de vaccins qui pourrait prévenir d'autres pathogènes présentant une importante diversité de souches.

Après son approbation réglementaire, Bexsero sera le premier et unique vaccin autorisé à offrir une large couverture potentielle contre la majorité des souches qui causent l'infection à méningocoque de sérogroupe B dans le monde[10]. La tolérance et l'immunogénicité de Bexsero ont été établies grâce à un programme clinique global comprenant des données d'essais cliniques de grande ampleur de Phase II/III ayant inclus près de 8 000 patients[1],[11],[12],[13],[14],[15], notamment des nourrissons, la tranche d'âge la plus exposée au risque d'infection. Dès l'âge de 2 mois, Bexsero offre plusieurs schémas vaccinaux pouvant s'intégrer aisément aux rendez-vous de vaccination.

Décharge
Le présent communiqué contient des déclarations prospectives exprimées par l'emploi de termes tels que « potentiel », « recommandé », «deviendra », « sera », « perspective », « En général...suit.et rend », « s'efforce de », « peut », « pourrait » ou des expressions semblables, ou encore identifiables par des considérations explicites ou implicites concernant l'autorisation de mise sur le marché de Bexsero ou tout autre vaccin, ou le délai d'obtention d'une autorisation quelle qu'elle soit, ou le futur impact financier potentiel d'un vaccin quel qu'il soit. Il convient de ne pas se fier outre mesure à ces déclarations. Ces déclarations prospectives reflètent l'opinion de la direction sur des événements futurs et comportent des risques connus et inconnus, des incertitudes ainsi que d'autres facteurs qui pourraient rendre les résultats réels obtenus avec Bexsero matériellement différents des résultats futurs, des performances ou des réalisations annoncées ou impliquées dans de telles déclarations. Pour l'heure, rien ne permet d'affirmer que Bexsero ou tout autre vaccin recevra une autorisation de commercialisation dans tel ou tel pays, ou à tel ou tel moment. De même, aucune garantie ne peut être donnée quant à l'impact financier potentiel sur Novartis résultant de Bexsero ou tout autre vaccin. En particulier, les attentes de la direction pourraient être affectées par, entre autres choses, des mesures réglementaires inattendues ou, plus généralement, des retards ou des réglementations gouvernementales, l'obtention de résultats d'essais cliniques inattendus, y compris de nouveaux résultats cliniques inattendus et une analyse supplémentaire inattendue des données cliniques existantes; la concurrence en général, les pressions de l'État, de l'industrie ou du grand public en matière de fixation des prix, l'aptitude du laboratoire pharmaceutique à obtenir ou à renouveler un brevet, ou toute autre protection de propriété intellectuelle exclusive ; l'impact des facteurs précités sur les valeurs inscrites à l'actif et au passif du Groupe Novartis telles que présentées dans le bilan consolidé du Groupe ainsi que d'autres risques et facteurs définis dans le formulaire 20-F déposé par Novartis AG auprès des autorités de surveillance boursière des États-Unis (US Securities and Exchange Commission). Si un ou plusieurs de ces risques ou incertitudes devaient survenir ou si les hypothèses de départ devaient se révéler fausses, les résultats effectifs pourraient varier de manière tangible de ceux anticipés, estimés ou attendus. Novartis fournit les informations contenues dans le présent communiqué de presse à la date d'aujourd'hui et n'est pas tenu de mettre à jour les déclarations prospectives y figurant au vu de nouvelles informations, de futurs événements ou autres.

À propos de Novartis
Novartis propose des solutions thérapeutiques destinées à répondre aux besoins en constante évolution des patients et des populations dans le monde entier. Novartis, dont le siège social est situé à Bâle, Suisse, propose un portefeuille diversifié de produits susceptibles de satisfaire ces besoins: médicaments innovants, génériques peu coûteux, vaccins préventifs, instruments de diagnostic ainsi que produits pharmaceutiques en automédication et pour la santé animale. Novartis est le seul groupe à occuper une position de leader dans ces domaines. En 2011, le Groupe a réalisé un chiffre d'affaires net s'élevant à USD 58,6 milliards et a investi environ USD 9,6 milliards (USD 9,2 milliards hors charges pour pertes de valeur et amortissements) dans la recherche et le développement (R&D). Le Groupe Novartis emploie quelque 127 000 collaborateurs équivalents plein temps et déploie ses activités dans plus de 140 pays. Pour plus d'informations, veuillez consulter notre site http://www.novartis.com.

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Références

  1. Vesikari T, et al. Immunogenicity and safety of an investigational multicomponent, recombinant, meningococcal serogroup B vaccine (4CMenB) administered concomitantly with routine infant and child vaccinations: results of two randomised trials. Lancet 2013 Jan 14. [Epub ahead of print]
  2. Vesikari T, et al. Immunogenicity of an investigational multicomponent meningococcal serogroup B vaccine in healthy infants at 2, 4 and 6 months of age. Présenté à la 17ème International Pathogenic Neisseria Conference, 11-16 septembre 2010 ; Banff, Canada.
  3. Thompson MJ, et al.ri Clinical recognition of meningococcal disease in children and adolescents. Lancet 2006 ;367:397-403.
  4. Organisation mondiale de la Santé. Méningite à méningocoques. Aide-mémoire N°141. Mise à jour en novembre 2012. Disponible à l'adresse : http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs141/en/. Dernière consultation le 10 décembre 2012.
  5. Rosenstein NE, et al. Meningococcal disease. N Engl J Med 2001 ;344:1378-88.
  6. Perrett KP, Pollard AJ. Towards an improved serogroup B Neisseria meningitidis vaccine. Expert Opin Biol Ther 2005 ;5:1611-25.
  7. Centers for Disease Control and Prevention. Meningococcal Disease - Age as a risk factor. Disponible à l'adresse : http://www.cdc.gov/meningococcal/about/risk-age.html. Dernière consultation le 10 décembre 2012.
  8. Rappuoli R. Reverse vaccinology, a genome-based approach to vaccine development. Vaccine 2001 ;19:2688-91.
  9. Giuliani MM et al. A universal vaccine for serogroup B meningococcus. Proc Natl Acad Sci USA 2006 ;103:10834-9.
  10. Donnelly J et al. Qualitative and quantitative assessment of meningococcal antigens to evaluate the potential strain coverage of protein-based vaccines. Proc Natl Acad Sci USA 2010 ;107:19490-5.
  11. Santolaya ME, et al. Immunogenicity and tolerability of a multicomponent meningococcal serogroup B (4Cméningocoque B) vaccine in healthy adolescents in Chile. Lancet 2012 ;379:617-24.
  12. Gossger N, et al. Immunogenicity and tolerability of recombinant meningococcal serogroup B vaccine administered with or without routine infant vaccinations according to different immunization schedules: A randomized controlled trial. JAMA 2012 ;307:573-82.
  13. Findlow J, et al. Multicentre, open-label, randomised phase II controlled trial of an investigational recombinant meningococcal serogroup B vaccine with and without outer membrane vesicles, administered in infancy. Clin Infect Dis 2010 ;51:1127-37.
  14. Snape MD, et al. Immunogenicity of two investigational serogroup B meningococcal vaccines in the first year of life: a randomized comparative trial. Pediatr Infect Dis J 2010 ;29:e71-9.
  15. Prymula R, et al. Catch-up vaccination of healthy toddlers with an investigational multicomponent meningococcal serogroup B vaccine (4Cméningocoque B) - exploration of a two-dose schedule. Présenté lors de la 29ème réunion de l'ESPID, du 7 au 11 juin 2012 ; La Haye, Pays-Bas.

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