Merck a dévoilé un bénéfice net de 303 millions d'euros au titre de son deuxième trimestre, contre 316 millions un an auparavant, soit 70 cents par action. L'Ebitda ajusté du groupe, leader mondial en matière de production de cristaux liquides pour écrans, est quant à lui ressorti à 846 millions d'euros, douze de plus qu'attendu par le consensus, tandis que son chiffre d'affaires s'est établi à 2,8 milliards, en croissance de 1,9%.

L'entreprise a donc bien résisté à la vigueur de l'euro, portée par l'acquisition du groupe britannique AZ Electronic Materials pour 2,6 milliards de dollars, une opération finalisée en mai dernier.

Alors que le président du bureau exécutif Karl-Ludwig Kley a qualifié la performance de Merck de 'solide', soulignant notamment la bonne tenue du groupe sur l'ensemble des marchés émergents (lesquelles ont représenté 37% des ventes durant la période, a relayé Bryan Garnier dans une note) où il est implanté, les perspectives annuelles sont par ailleurs encourageantes.

L'Ebitda ajusté est ainsi attendu entre 3,3 et 3,4 milliards d'euros, après 3,25 milliards à l'issue de l'exercice 2013.


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