En repli de 0,45% à 166,50 euros, Kering (ex-PPR) signe l'une des rares baisses du CAC 40 dans le sillage des résultats décevants de sa filiale Puma. Au deuxième trimestre, l'équipementier sportif allemand contrôlé à 83% par le groupe de François-Henri Pinault a réalisé un chiffre d'affaires en baisse de 8% à 692 millions d'euros (-4% à change constant), un résultat opérationnel en repli de 33,8% à 31,2 millions et un bénéfice net en baisse de 34,2% à 17,5 millions.
Les analystes interrogés par Reuters visaient un chiffre d'affaires de 709 millions, un résultat opérationnel de 34,7 millions et un bénéfice net de 20,6 millions.
Puma a été pénalisé par une baisse des ventes en Chine et en Europe méridionale et par le repli du yen au Japon, son deuxième marché.
Le groupe a confirmé sa prévision d'une baisse de 1% à 5% de son chiffre d'affaires annuel.
L'action Puma perd 3,73% à 208,9 euros à Francfort.
Groupe de Luxe mondial, Kering regroupe et fait grandir un ensemble de Maisons emblématiques dans la Mode, la Maroquinerie et la Joaillerie : Gucci, Saint Laurent, Bottega Veneta, Balenciaga, Alexander McQueen, Brioni, Boucheron, Pomellato, Dodo, Qeelin, Ginori 1735, ainsi que Kering Eyewear et Kering Beauté.
En plaçant la création au coeur de sa stratégie, Kering permet à ses Maisons de repousser leurs limites en termes d'expression créative, tout en façonnant un Luxe durable et responsable. C'est le sens de sa signature : Empowering Imagination.
En 2023, Kering comptait 48,964 collaborateurs et a réalisé un CA de 19,6 MdsEUR.
A fin 2023, le Groupe détenait un réseau de 1 771 magasins gérés en propre, implantés notamment en Europe de l'Ouest (367), en Amérique du Nord (316), au Japon (238) et dans les pays émergents (698).
La répartition géographique du CA est la suivante : Europe de l'Ouest (27,6%), Japon (7,2%), Asie-Pacifique (35%), Amérique du Nord (23%) et autres (7,2%).