Un nouveau rapport révèle que la technologie du cloud appliquée aux systèmes communautaires devrait déterminer ce que sera l'aéroport de demain Plusieurs responsables d'aéroports commentent le potentiel du cloud, une technologie qui devrait permettre de réduire les coûts, de renforcer les performances et de transformer l'accueil du voyageur La technologie du cloud monte actuellement en puissance, en dépit d'inquiétudes persistantes concernant sa résistance, le respect de la vie privée des usagers et certains risques 27/05/2014.

Madrid, Espagne, 27 mai 2014 : Les aéroports sont de plus en plus nombreux à constater la nécessité pour eux de passer à des systèmes cloud de nouvelle génération pour améliorer leurs performances opérationnelles sur un marché difficile. C'est ce qui ressort de l'étude publiée aujourd'hui par Amadeus. Intitulée IT makes sense to share: making the case for the cloud in Common Use airport technology, ce rapport rassemble les avis d'une vingtaine de hauts responsables du secteur de l'informatique aéroportuaire invités à se prononcer sur l'opportunité d'adopter dans les aéroports des systèmes communautaires basés sur le cloud.

Confrontés à des pressions commerciales croissantes de la part de leurs différentes parties prenantes et de leurs concurrents, les aéroports doivent utiliser leurs moyens informatiques avec un maximum d'efficacité s'ils veulent être vraiment performants et renforcer leur collaboration avec les compagnies aériennes, tout en étant à l'affût de sources de revenus complémentaires pour rester compétitifs. Selon le rapport d'Amadeus, la modernisation de l'approche des systèmes communautaires constitue un moyen de mieux appréhender ces enjeux, dans un monde qui a désormais accès aux modèles les plus récents du cloud.

Les auteurs de cette étude soulignent par ailleurs que la profession est aujourd'hui prête à adopter des solutions communautaires de nouvelle génération, afin d'optimiser les performances opérationnelles et commerciales du secteur. Certains aéroports continuent cependant d'émettre des réserves car ils s'interrogent sur la résistance de ces systèmes, sur leur capacité à protéger la vie privée, sur leur sécurité et sur les risques encourus. Le rapport indique toutefois que les points de vue sur ces questions sont en train d'évoluer.

« Notre configuration actuelle est fondée sur une technologie dépassée et ne tire pas vraiment parti des capacités révolutionnaires d'Internet », explique Michael Ibbitson, CIO, Aéroport Londres Gatwick, qui a contribué au rapport. « Chaque compagnie aérienne utilisant notre système CUPPSdoit réaliser son intégration localement, sur site. Le secteur de l'aéronautique s'est efforcé de résoudre le problème en élaborant les normes CUTE et CUPPS, mais, ce faisant, il a apparemment renforcé la structure existante, plutôt que de favoriser le changement. Il est temps de passer à la technologie supérieure le plus vite possible, en accomplissant une réelle révolution dans le domaine de l'informatique aéronautique ».

« Confrontés à une pression économique de plus en plus forte, les aéroports de la planète doivent chercher de nouveaux modes de concurrence, en optimisant la valeur de leurs ressources », estime John Jarrell, Head of Airport IT, chez Amadeus . « Les plateformes communautaires de nouvelle génération basées sur le cloud ont la capacité de révolutionner la manière dont l'informatique intervient dans les aéroports. Des fournisseurs de cloud spécialisés peuvent faire baisser les coûts des aéroports, grâce à des économies d'échelle, et ce n'est qu'un avantage parmi tant d'autres, qui permet aux professionnels aéroportuaires d'être plus souples, pour mieux servir leurs clients ».

« Une plateforme cloud peut permettre à un aéroport d'économiser chaque année la quantité d'énergie nécessaire à une Golf Volkswagen pour faire 27 fois le tour de la terre», poursuit John Jarrell . « Il suffit par exemple que, dans un aéroport qui compte 300 stations de travail, 75 % des activités passent en client léger. Cela représente une réelle évolution par rapport aux systèmes classiques CUTE ou CUPPS. La question est maintenant de savoir si les aéroports sont prêts à sauter le pas et à partir dans le cloud. Notre objectif est d'entamer le débat avec la communauté aéroportuaire ».

Cette étude conclut notamment que :


La technologie à usage communautaire a peu évolué depuis l'adoption en 1984 de la norme CUTE, qui reste plus répandue que la norme CUPPS, pourtant beaucoup plus récente puisque mise en place en 2009. Les responsables d'aéroports interrogés trouvent ces plateformes dépassées, rigides, complexes, lentes, lourdes et peu économiques, ce qui affecte l'ensemble de l'écosystème de l'aéroport. Il y a manifestement des progrès à faire.

La technologie du cloud se développe rapidement depuis quelques années. Depuis la mise en place de la norme CUPPS, en 2009, de nouvelles technologies, comme la virtualisation d'application , ont considérablement amélioré les réseaux et de nouveaux appareils mobiles permettent désormais d'envisager le passage au cloud.

La technologie du cloud peut potentiellement révolutionner les systèmes aéroportuaires. Parmi les avantages de cette technologie : réductions des coûts de matériels et de maintenance, économie d'espace (puisque les serveurs disparaissent), certification rationalisée et souplesse au niveau du choix des points d'enregistrement et d'embarquement des voyageurs, ce qui permet aux aéroports et aux compagnies aériennes d'améliorer la qualité de leurs services.

De nombreux aéroports ont encore des doutes et des hésitations à propos du cloud. Les fournisseurs ont déjà répondu à la majorité de leurs préoccupations (résistance, respect de la vie privée, sécurité, risques, etc.), dont ils ont fait des priorités absolues.

À propos d'Amadeus

Amadeus est l'un des premiers fournisseurs mondiaux de solutions technologiques de pointe pour l'industrie du voyage et du tourisme. Les clients d'Amadeus sont des fournisseurs de voyages (compagnies aériennes, hôtels, compagnies ferroviaires et de ferries, etc.), des vendeurs de voyages (agences de voyages et sites internet) et des acheteurs de voyages (les entreprises et voyageurs).

Le groupe Amadeus emploie dans le monde environ 10 000 collaborateurs au sein de ses principaux sites à Madrid (Corporate), à Nice (Développement) et à Erding (opérations) ainsi que dans ses 71 organisations commerciales locales.

Le business model du groupe est basé sur les transactions. Pour l'exercice clos au 31 décembre 2012, la société a annoncé 2 910,3 millions d'euros de revenus et un EBITDA de 1 107,7 millions d'euros.

Amadeus est coté sur les bourses espagnoles sous le symbole « AMS.MC » et fait partie de l'IBEX 35.

Pour plus d'informations sur Amadeus rendez-vous sur : www.amadeus.com

Contact presse

Cohn & Wolfe pour Amadeus

Manon Nobi / Cécile Gerondeau

Tél. : 01 49 70 43 48 / 66

Email : manon.nobi@cohnwolfe.com/cecile.gerondeau@cohnwolfe.com

CUPPS : Common Use Passenger Processing System (Système communautaire de gestion des voyageurs), norme mise en place par IATA en 2009.
CUTE : Common Use Terminal Equipment (Équipements communautaires des aéroports), norme mise en place par IATA en 1984.
Environmental Comparison of the Relevance of PC and Thin Client Desktop Equipment for the Climate, 2008 - Institut Fraunhofer de technologie environnementale, de sécurité et énergétique UMSICHT
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