Ces équipements, qui représentent selon le journal un marché de l'ordre d'un milliard d'euros, sont un élément central des prescriptions imposées par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) après l'accident de Fukushima pour assurer dans des situations extrêmes l'alimentation électrique des centrales.

Le journal ajoute que le jugement en référé doit intervenir le 23 janvier et que le débat devrait notamment porter sur les conditions de prix de l'appel d'offres.

"Nous confirmons notre recours contre la décision d'EDF", a déclaré une porte-parole du spécialiste des infrastructures électriques et ferroviaires.

"L'objet est de faire vérifier que la procédure a été respectée, que les critères d'évaluation ont bien été suivis et que c'est conforme aux règles annoncées dans l'appel d'offres", a-t-elle ajouté.

Après avoir écarté l'offre d'Alstom, EDF poursuit ses négociations avec deux groupements. L'un est mené par Clemessy, filiale du groupe Eiffage, avec le motoriste belge Anglo Belgium Corporation et l'autre est mené par Westinghouse (filiale de Toshiba) avec Fairbanks.

Une porte-parole d'EDF n'a pas souhaité commenter ces informations.

Pour répondre aux demandes de l'ASN, EDF a prévu d'installer 58 moteurs diesels sur l'ensemble des réacteurs nucléaires français avant fin 2018.

Benjamin Mallet, édité par Jean-Michel Bélot