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Les actions européennes ont progressé, tandis que les contrats à terme sur les actions américaines laissaient présager une ouverture positive pour Wall Street, qui ferme plus tôt que prévu avant les vacances du 4 juillet.
En Asie, une enquête de la Banque du Japon a montré que le climat des affaires s'est amélioré au deuxième trimestre, tandis que l'enquête Caixin sur l'industrie manufacturière a chuté à 50,5, contre 50,9 en mai, montrant un ralentissement de l'activité des usines en Chine. Ce résultat est légèrement supérieur aux prévisions du marché, mais souligne l'affaiblissement de la tendance économique.
Les données américaines de vendredi, qui laissent entrevoir un ralentissement de l'inflation, ont contribué à renforcer les gains du secteur technologique et à soutenir le sentiment des actions mondiales. C'est ainsi que le Nasdaq, à forte composante technologique, a enregistré vendredi sa plus forte hausse semestrielle depuis 40 ans. Apple a clôturé avec une valorisation boursière de 3 000 milliards de dollars pour la première fois.
"Les taux d'intérêt ont reculé, ce qui explique la surperformance du secteur technologique, qui stimule le marché", a déclaré Seema Shah, stratège mondial en chef chez Principle Asset Management à Londres. Les actions cotées en bourse de Tesla à Francfort ont bondi de 5 % après que l'entreprise de véhicules électriques a déclaré dimanche qu'elle avait livré un nombre record de véhicules au cours du deuxième trimestre.
L'indice mondial des actions MSCI a augmenté de 0,25 % pour atteindre son plus haut niveau depuis un peu plus de deux semaines, tandis que l'indice paneuropéen STOXX 600 a également atteint un sommet en deux semaines.
"Le jour du bilan est encore à venir, mais l'économie est forte et vous pouvez donc trouver de la positivité dans les marchés des actions", a déclaré Jan von Gerich, analyste en chef de Nordea.
Les valeurs sûres chinoises ont progressé dans l'espoir d'un nouvel assouplissement de la politique monétaire après que la banque centrale du pays a déclaré qu'elle mettrait en œuvre une politique monétaire prudente d'une "manière précise et énergique" pour soutenir la croissance économique et l'emploi. Les valeurs sûres chinoises ont perdu 5 % au cours du dernier trimestre, alors que la plupart des pays développés se sont redressés.
YEN FAIBLE
La perspective d'une nouvelle hausse des taux américains et l'engagement ferme de la Banque du Japon en faveur d'une politique monétaire très souple continuent de soutenir le dollar par rapport au yen.
Le dollar s'est établi à 144,86 yens lundi, après avoir atteint un pic de huit mois à 145,07 la semaine dernière, avant que le risque d'une intervention japonaise ne ralentisse son ascension.
L'euro s'est également maintenu à 157,66 yens, juste à côté de son sommet de 15 ans à 158,01. La monnaie unique était en baisse de 0,25 % à 1,0883 $.
Le sentiment a été apaisé vendredi par une modeste surprise à la baisse de l'inflation américaine, tandis qu'une lecture stable des dépenses de consommation a suggéré que les hausses de taux de la Réserve fédérale avaient un impact, bien que graduel.
Les marchés de la dette, cependant, impliquent toujours environ 87 % de chances que la Fed augmente ses taux à 5,25-5,5 % ce mois-ci, et 40 % de probabilités d'une nouvelle augmentation d'ici novembre.
Les principales données américaines de cette semaine comprennent des enquêtes très suivies sur l'industrie manufacturière et les services, les offres d'emploi et le rapport sur les effectifs de juin. Les prévisions médianes tablent sur un taux de chômage stable, tandis que le nombre d'emplois devrait augmenter de 225 000 après le chiffre étonnamment élevé de 339 000 du mois de mai.
Michael Feroli, économiste chez JPMorgan, a déclaré que même ces prévisions ne suffiraient pas à éviter un nouveau resserrement de la politique monétaire de la part de la Fed.
"Bien que nous soyons convaincus de la nécessité d'une hausse en juillet, nous pensons que les deux prochains rapports sur l'emploi, avant la réunion de septembre, montreront un ralentissement suffisant pour permettre à la Fed d'adopter plus confortablement une position d'attente prolongée.
La lire turque a atteint un nouveau record à la baisse, au-delà de 26,1 pour un dollar, les investisseurs attendant les minutes de la banque centrale plus tard dans la journée après que les décideurs aient augmenté leur taux directeur de 650 points de base en juin - le signal le plus fort d'un retour à l'orthodoxie, bien que la hausse n'ait pas répondu aux attentes du marché.
La hausse des taux d'intérêt dans le monde a récemment mis l'or en difficulté et le métal était en dernier lieu à 1 912 dollars l'once, soit 1,37 % de plus que son niveau le plus bas en trois mois, à savoir 1 892,82 dollars.
Sur les marchés pétroliers, le Brent a baissé de 0,4 % pour atteindre 75,12 dollars le baril, tandis que le brut américain a baissé d'un montant similaire pour atteindre 70,27 dollars.
