New York (awp/afp) - La Bourse de New York tentait de repartir de l'avant lundi peu après l'ouverture, après une semaine en berne, le secteur de la tech accélérant alors que les taux obligataires se détendaient un peu.

Vers 15H00 GMT, le Dow Jones, qui avait ouvert dans le rouge, grappillait 0,09%. Le Nasdaq, à forte concentration technologique, avançait de 0,83%. Le S&P 500 prenait 0,44%.

Vendredi, l'indice Dow Jones avait abandonné 0,71% à 32.627,97 points. Le Nasdaq, qui avait accusé sa plus forte chute en trois semaines la veille, avait rebondi de 0,76% à 13.215,24 points. Le S&P 500 a lâché 0,06% à 3.913,10 points.

Les taux sur les bons du Trésor à 10 ans se détendaient un peu à 1,69% à l'ouverture au lieu de 1,74% vendredi.

"Les investisseurs cherchent à rebondir après les pertes de la semaine dernière", commentaient les analystes de Schwab, relevant que les rendements obligataires se sont "un peu apaisés".

"Les valeurs des technologies de l'information bénéficient de cette baisse des taux", ont-ils ajouté alors que ces actions, dites de croissance, ont souffert ces dernières semaines des craintes de surchauffe et d'inflation qui ont tendu les rendements obligataires.

Apple augmentait de 1,50%, Tesla de 5,60%, Netflix de 1%.

Les valeurs bancaires en revanche étaient toutes plombées par le reflux des taux et par une annonce de la Fed vendredi. La Banque centrale a décidé qu'elle ne prolongeait pas une exemption sur les réserves de capitaux qui aidaient les banques à prêter au plus fort de la crise sanitaire.

Bank of America, JPMorgan, Goldman Sachs perdaient toutes plus de 1%.

La compagnie de chemin de fer Kansas City Southern bondissait de 14,50%, après avoir annoncé dimanche son mariage avec Canadian Pacific Railway pour 25 milliards de dollars en numéraire et en actions.

Les deux réseaux combinés constituent le premier réseau de fret ferroviaire à joindre le Canada, les Etats-Unis et le Mexique.

L'action de la compagnie de Calgary perdait 2,30%.

Un indicateur négatif, les reventes de logements pour février qui ont montré une chute plus forte que prévu (-6,6%), n'a guère alarmé les investisseurs. Ce coup de frein dans l'immobilier est notamment dû à la vague de froid extrême qui a paralysé les activités dans une partie du pays.

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