Le Dow Jones s'effrite de -0,25% à 10.270 points mais c'est en partie compensé par un gain symbolique de +0,05% du Nasdaq.

Le Standard & Poor's 500 a par contre chuté de -0,55% à 1.097Pts dans le sillage des valeurs financières puis de Pfizer (dont les trimestriels ont été jugés décevants) et des 'pharmas' en général.

Wall Street avait manifesté peu de temps à après une ouverture irrégulière sa déception à la lecture de l'indice ISM du secteur des services, lequel est resté globalement stable en janvier, à 50,5, contre 49,8 en décembre les économistes anticipaient une amélioration un peu plus prononcée en moyenne, autour de 51).

Quant à l'enquête mensuelle d'ADP Employer Services, elle a révélé que le secteur privé américain n'avait détruit que 22.000 emplois en janvier par rapport à décembre, alors que les économistes attendaient un chiffre proche de 40.000... mais revers de la médaille, le nombre de licenciements s'est paradoxalement redressé à 71.500.

Du côté des résultats d'entreprises, la moisson du jour se révèlait plutôt décevante: Pfizer lâchait -2,3% après avoir vu son bénéfice net ajusté du quatrième trimestre se contracter de 13% à 3,8 milliards de dollars, soit un bénéfice par action de 49 cents, en recul d'un quart... et Merck a cédé -2,1% dans son sillage.

Les replis les plus nets étaient à mettre au passif des bancaires et des assureurs avec Suntrust -5%, Metlife -4,3%, Fifth Bancorp -4%, Regions Financial -3%, Wells Fargo -2,3%, AMEX -1,8%.

Les valeurs technologiques ont largement dominé le classement des plus fortes hausses avec des leaders comme Lexmark +7,5%, JDS +4,1%, RIM +3,5%, Monster +2,4%, Motorola +2,1%, Yahoo +1,9%, Apple +1,7%.

Peu après la clôture, Cisco prenait 3,5% grâce à un bénéfice de 1,85Mds$ et un gain de 32 cents par titre (contre 26Cts un an plus tôt.
Le chiffre d'affaire s'élève 9.8Mds$ alors que le consensus tablait sur 9,4Mds$ (après 9,1Mds$ au T4 2008).


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