Zurich (awp) - L'affaire de l'ancien patron de Raiffeisen Pierin Vincenz continue de provoquer des remous. La SonntagsZeitung a affirmé que le rapport secret de l'autorité de surveillance des marchés financiers Finma qui passe à la loupe les présidents et directeurs des 255 banques Raiffeisen du pays met aussi en cause l'actuel patron Patrik Gisel. Selon ce rapport, les relations commerciales avec la société financière Leonteq sont qualifiés de risques pourris, a affirmé le journal dominical. Dans une réaction diffusée dimanche soir, la banque a réaffirmé que le rapport de la Finma ne met pas en cause M. Gisel.

La SonntagsZeitung parle de risques scabreux et de risques pour un volume de plus d'un demi milliard de francs suisses. Alors que des crédits de ce montant représentent un risque pourri ils n'ont pas été présentés comme tels au conseil d'administration, mais ont été autorisés directement par la direction. Ces affaires ont été conclues du temps de M. Vincenz, qui dirigeait Raiffeisen jusqu'en septembre 2015. Son vice-directeur était Patrik Gisel.

Dans sa prise de position, la banque affirme que l'article du journal dominical ne tient pas compte d'éléments essentiels et laisse de l'espace à des erreurs d'interprétation. Elle estime que le titre du journal est faux et que le rapport de la Finma ne met pas en cause Patrik Gisel.

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