PPR envisage d'introduire en Bourse la Fnac, son enseigne de distribution de produits culturels, dès la fin du premier semestre 2013, rapporte lundi le Figaro, confirmant un article paru dans le Journal du Dimanche.
L'action PPR gagnait 1,6% à 123,7 euros vers 9h15 à la Bourse de Paris, dans un marché en net repli.
Selon les informations du Figaro, un conseil d'administration de PPR aurait été convoqué mardi afin de voter un projet de scission de la chaîne du reste du groupe
Le quotidien explique que l'option retenue, celle d'une mise en Bourse, serait l'occasion pour PPR d'accélérer son désengagement de la distribution après les cessions de Rexel, du Printemps et de Conforama.
Parallèlement, PPR a officiellement engagé l'an passé le processus de cession de Redcats, son pôle de vente par correspondance, qui inclut notamment La Redoute, rappelle le journal.
'L'hypothèse d'un spin-off de la FNAC nous semble tout à fait crédible et accélérerait le recentrage du groupe dans le luxe et le Sport & Lifestyle', reconnaît ce matin chez Aurel BGC.
Le courtier parisien rappelle que PPR a déjà utilisé le moyen d'une introduction en Bourse pour se séparer, avec succès, de CFAO, son ancienne filiale spécialisé dans la distribution automobile et pharmaceutique en Afrique.
Aurel explique pourtant ne pas croire au scénario d'une mise en Bourse dès la fin du premier semestre 2013, en raison du vaste plan d'économies récemment engagé par l'enseigne et de la dégradation extrême des multiples de valorisation de ses comparables déjà cotés en Bourse (Darty, Best Buy,...).
'Au final, une introduction en Bourse de la Fnac dans le contexte actuel ferait ressortir une faible valorisation, autour de 500 millions d'euros seulement selon nos estimations', ajoute-t-il.
Dans ces conditions, le broker penche plutôt pour une sortie de la Fnac fin 2013, voire début 2014.
Les analystes de Bryan Garnier mettent eux aussi en évidence les faibles performances financières du distributeur de produits culturels.
Ils rappellent que la Fnac, qui génère 30% du chiffre d'affaires total de PPR mais seulement 4% de son résultat opérationnel, a enregistré une perte nette de huit millions d'euros sur les six premiers mois de l'année.
'A vrai dire, PPR a peut-être retenu la solution d'une introduction en Bourse parce qu'il n'a pas réussi à trouver un acquéreur pour l'enseigne, dont la rentabilité dépasse à peine les 1,5%', conclut Bryan Garnier.
Copyright (c) 2012 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Groupe de Luxe mondial, Kering regroupe et fait grandir un ensemble de Maisons emblématiques dans la Mode, la Maroquinerie et la Joaillerie : Gucci, Saint Laurent, Bottega Veneta, Balenciaga, Alexander McQueen, Brioni, Boucheron, Pomellato, Dodo, Qeelin, Ginori 1735, ainsi que Kering Eyewear et Kering Beauté.
En plaçant la création au coeur de sa stratégie, Kering permet à ses Maisons de repousser leurs limites en termes d'expression créative, tout en façonnant un Luxe durable et responsable. C'est le sens de sa signature : Empowering Imagination.
En 2023, Kering comptait 48,964 collaborateurs et a réalisé un CA de 19,6 MdsEUR.
A fin 2023, le Groupe détenait un réseau de 1 771 magasins gérés en propre, implantés notamment en Europe de l'Ouest (367), en Amérique du Nord (316), au Japon (238) et dans les pays émergents (698).
La répartition géographique du CA est la suivante : Europe de l'Ouest (27,6%), Japon (7,2%), Asie-Pacifique (35%), Amérique du Nord (23%) et autres (7,2%).