Paris (awp/afp) - Ipsen a annoncé jeudi un bénéfice net en hausse de 11,8% à 220,6 millions d'euros au premier semestre, période marquée par le rachat du canadien Clementia et par des résultats "prometteurs" pour le médicament Onivyde qu'il développe.

Le groupe pharmaceutique français s'attend désormais à une croissance de ses ventes de plus de 14% en 2019, hors effet de change, contre un objectif initial de 13%, et maintient sa prévision de marge opérationnelle des activités à 30%, selon un communiqué.

Sur l'ensemble du premier semestre, ses ventes atteignent 1,23 milliard d'euros, en hausse de 15,5% (ou +14,3% à taux de change et périmètre constants) et la marge opérationnelle des activités s'élève à 31,5% des ventes, en hausse de 1,2 point sur un an.

"Au cours du premier semestre 2019, nous avons continué à exécuter notre stratégie de croissance avec une croissance à deux chiffres des ventes, une amélioration continue de la marge opérationnelle des activités et un relèvement de notre objectif de croissance des ventes pour l'année 2019", s'est félicité David Meek, directeur général d'Ipsen, cité dans le communiqué.

Sur le seul deuxième trimestre, le chiffre d'affaires a totalisé 632,4 millions d'euros (+14,1% ou +12,9% hors effet de change).

La division de médecine de spécialité, qui regroupe oncologie, maladies rares et neurosciences, et qui pèse pour 90% des ventes du groupe, tire les résultats vers le haut, avec une progression de 18,6% (+16,2% hors effet de change).

Le produit phare du groupe, le Somatuline qui traite des tumeurs neuroendocrines, continue de bien se porter (+17,7%) tandis que les deux produits anticancéreux récemment arrivés sur le marché, le Cabometyx (+71,2%) et l'Onivyde (+58,4%) connaissent une forte progression.

En février, le troisième groupe pharmaceutique français a racheté le canadien Clementia pour un montant pouvant atteindre 1,3 milliard de dollars afin de muscler son portefeuille dans les maladies rares.

Il a ainsi mis la main sur le palovarotène qui traite des maladies osseuses rares.

Concernant l'autre division d'Ipsen, la "santé familiale", celle-ci voit ses ventes reculer de 14,9% (-10,1% hors variations des parités monétaires) et en particulier celle du célèbre antidiarrhéique Smecta.

afp/al