La Haye (awp/afp) - La banque néerlandaise ING a publié jeudi un bénéfice net en hausse de 2% au troisième trimestre 2017, à 1,38 milliard d'euros, grâce à "une croissance continue des activités avec des marges d'intérêts résistantes et une réduction des coûts du risque".

Le groupe financier a engrangé sur la période 400'000 nouveaux clients particuliers, ce qui porte ce nombre à 36,9 millions, a-t-il indiqué dans un communiqué.

Son chiffre d'affaires s'est établi à 4,41 milliards d'euros, en hausse de 1%.

Les dépôts ont augmenté de 4,2 milliards d'euros et les prêts de 8 milliards d'euros à des taux stables, "malgré une compétition accrue dans certains de nos marchés", a souligné la banque.

"Notre activité a connu une bonne performance tandis que nous faisons des progrès dans l'accélération de nos programmes de transformation (digitale) Think Forward", qui prévoit un investissement dans ce domaine à hauteur de 800 millions d'euros d'ici 2021, a déclaré le directeur exécutif Ralph Hamers, cité dans le communiqué.

ING, qui emploie 51'000 personnes dans plus de quarante pays, met l'accent sur l'innovation et est "en bonne voie pour (devenir) la banque du futur", a-t-il ajouté.

La banque a annoncé la semaine dernière le lancement d'ING Ventures, un fonds de 300 millions d'euros destiné aux "start-up et entreprises qui ont déjà gagné une certaine traction de marché": "Chaque investissement sera strictement aligné sur notre stratégie de fournir au client une expérience qui fait la différence."

Le retour sur fonds propres (ROE) a atteint 11% à la fin du troisième trimestre, contre 9,1% un an plus tôt, grâce à "l'attention portée aux activités rentables", a salué M. Hamers.

ING affichait un ratio de fonds propres durs (Tiers 1) stable, à 14,5%.

Confirmés lors du premier trimestre, les programmes de réduction des coûts mis en place dans la banque depuis 2011 devaient permettre d'économiser 1,2 milliard d'euros en 2017.

Le groupe bancaire avait été sauvé par l'Etat néerlandais au coeur de la crise financière de 2008.

En échange d'une aide publique de 10 milliards d'euros, la Commission européenne, gardienne de la concurrence, avait exigé des restructurations, parmi lesquelles la vente des activités d'assurance.

afp/buc