Holcim annonce qu'à la suite d'un accord conclu avec le ministère de la justice des Etats-Unis, Lafarge SA et sa filiale syrienne, Lafarge Cement Syria (LCS), devront s'acquitter d'une amende de 777,78 M$ liée à la conduite de certains de leurs anciens dirigeants pendant la guerre civile syrienne, c'est-à-dire avant que Holcim n'acquière Lafarge SA (la fusion a été réalisée en juillet 2015).

L'accord passé avec le DOJ prévoit que Lafarge et LCS plaident coupable de complot en vue de fournir un soutien matériel à des organisations terroristes étrangères désignées en Syrie entre août 2013 et octobre 2014.

Holcim précise bien ne pas être impliqué dans ce dossier, et indique n'avoir jamais opéré en Syrie.

Le DOJ a d'ailleurs noté que d'anciens dirigeants de Lafarge SA et de LCS avaient dissimulé leurs actions litigieuses en Syrie à Holcim -ainsi qu'aux auditeurs externes- aussi bien avant qu'après l'acquisition de Lafarge SA par Holcim.

Holcim indique avoir mené une enquête approfondie après avoir pris connaissance des allégations contre Lafarge dans les médias en 2016, avant de rendre public ses conclusions en 2017 et de se séparer des anciens dirigeants de Lafarge SA et de LCS impliqués dans ces événements.

'Holcim opère selon les normes éthiques les plus élevées dans le strict respect des lois de toutes ses juridictions. La résolution d'aujourd'hui réaffirme l'engagement d'Holcim à mener toutes ses activités avec la plus grande intégrité', souligne Holcim.


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