Les opérateurs de robotaxis américains pourraient être confrontés à

un examen réglementaire plus approfondi

après qu'un accident impliquant Cruise, l'entreprise de taxis autonomes de General Motors, a contraint la société à interrompre son service.

En octobre, l'un des taxis sans chauffeur de Cruise n'a pas pu s'arrêter à temps pour éviter de heurter un piéton qui avait été renversé par un chauffard, ce qui a soulevé des questions de sécurité quant à l'utilisation des robotaxis.

Voici un bref aperçu du secteur :

Qu'est-ce qu'un robotaxi ?

Les robotaxis sont des taxis autonomes qui ne nécessitent aucune interaction humaine pour fonctionner. Le service de navette peut être utilisé par le biais d'applications mobiles.

Comment fonctionne-t-il ?

Les véhicules utilisent des modèles d'apprentissage automatique et des systèmes avancés pour traiter les informations provenant de technologies telles que les caméras et les capteurs LiDAR, ainsi que des données préexistantes, afin de naviguer dans des zones spécifiques sans qu'un conducteur humain n'ait à prendre de décisions.

Quand les taxis sans chauffeur sont-ils devenus une réalité ?

Waymo, la société d'Alphabet, a été la première à donner le coup d'envoi des robotaxis aux États-Unis en 2017.

Cruise a suivi avec son premier service de conduite sans chauffeur l'année dernière à San Francisco, et s'est lentement étendu pour inclure Phoenix, en Arizona, et Austin, au Texas.

Entreprises proposant le service

Les services Robotaxi sont actuellement proposés dans des zones spécifiques aux États-Unis par Waymo, Uber Technologies et Lyft.

Alors que Cruise a interrompu ses services américains pour des raisons de sécurité, elle continue de procéder à des essais dans des environnements de formation fermés, ainsi qu'à des essais publics à l'étranger.

Amazon.com teste également son service de robotaxi, Zoox, pour gérer les feux de circulation, les intersections et rouler à une vitesse maximale de 35 miles par heure.

Quand les robotaxis deviendront-ils monnaie courante ?

Si les robotaxis offrent la possibilité de réduire les coûts d'exploitation pour les chauffeurs de taxi, des autorisations réglementaires et des obstacles technologiques doivent être surmontés avant que les taxis ne soient largement adoptés dans tous les États.

Le PDG de Lucid a déclaré en 2021 qu'il faudrait probablement une décennie avant que les taxis autopilotés ne soient déployés sur les routes, et qu'ils n'étaient pas "prêts d'arriver, même avec les systèmes de détection les plus avancés au monde".

L'utilisation de taxis sans chauffeur soulève également la perspective de pertes d'emplois et pourrait susciter des réactions négatives de la part des syndicats.

Les robotaxis sont-ils plus sûrs que les autres voitures ?

Sur le papier, les robotaxis sont censés offrir une meilleure sécurité grâce à leurs modèles avancés d'apprentissage automatique et à une multitude de capteurs conçus pour surveiller l'activité du trafic.

Les modèles les plus récents de ces véhicules ont également été mis au point pour offrir des courbes de freinage et d'accélération plus douces afin d'offrir aux passagers une meilleure conduite.

Toutefois, l'imprévisibilité des conducteurs humains et des piétons fait qu'il est parfois difficile pour la technologie actuelle de conduite autonome de prendre des décisions rapides et de contourner les dangers.

Obstacles réglementaires auxquels sont confrontés les robotsaxis

La commercialisation des véhicules entièrement autonomes, en particulier des robotaxis, a été plus difficile que prévu en raison de réglementations strictes, d'une technologie complexe et d'investissements lourds qui ont contraint certaines entreprises à supprimer des emplois.

Certaines entreprises, comme Ford et Argo AI, soutenue par Volkswagen, ont également fermé leurs portes.