Dans les premiers échanges, la valeur gagnait 3,8% à 636 pence dans un marché en rebond de 1%.

Le groupe britannique créé il y a 154 ans prévoit de multiplier par deux ses investissements pour les porter à 130 millions de livres (150 millions d'euros) sur l'exercice 2010-2011. L'accent sera mis sur les marché émergents tels que le Brésil, le Mexique et l'Inde, ainsi que sur le commerce en ligne.

Pour l'exercice 2009-2010 clos le 31 mars, le résultat imposable avant éléments exceptionnels s'est élevé à 215 millions de livres alors que les marchés attendaient un profit compris entre 201 et 208 millions.

Le chiffre d'affaires a crû de 7% à 1,28 milliard de livres, tandis que la marge brute augmentait de 760 points de base, Burberry ayant réduit les remises.

Les liquidités s'élevaient à 262 millions de livres à la fin de l'exercice.

Les sociétés spécialisées dans le luxe sont en train de sortir d'une très mauvaise période. L'italien Prada a ainsi fait état lundi d'une forte hausse de son chiffre d'affaires. Le suisse Richemont présente ses résultats annuels jeudi.

"Tout en restant attentif à l'environnement économique, Burberry prévoit de profiter de sa forte position financière pour accélérer l'investissement dans les initiatives de croissance dans la distribution, le numérique et de nouveaux marchés", a commencé sa directrice générale Angela Ahrendts.

Le dividende annuel est porté à 14 pence par action, en hausse de 17%.

Mark Potter. Danielle Rouquié pour le service français, édité par Cyril Altmeyer