« Si jamais la Commission européenne devait donner une suite défavorable à la fusion Alstom-Siemens, ce serait une erreur économique mais aussi une faute politique ». C’est ce qu’a déclaré hier Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie et des Finances, dans « Le Grand Rendez-vous » Europe 1/Cnews/Les Echos. « Cela enverrait le signal que l’Europe se divise et se désarme », a ajouté le ministre.

A la mi-décembre, la commissaire européenne à la Concurrence Margrethe Vestager avait fait part de son inquiétudes quant à l'impact d'un tel rapprochement sur les trains à grande vitesse en Europe.

Le groupe issu de la fusion, baptisé "Railbus" par certains observateurs, se poserait en effet comme un géant du ferroviaire au niveau mondial.