Il semble que les velléités de cession dont il était encore question l’année dernière soient définitivement caduques. Selon le quotidien économique et financier, Marie-Odile Amaury souhaiterait relancer Le Parisien, l’un des titres du groupe Amaury (L’Equipe, France Football, Aujourd’hui en France, L’Echo Républicain...).

Pour ce faire, la 154e personnalité la plus riche de France selon le magazine Challenges (avec une fortune estimée à 300 millions d’euros) compterait investir une trentaine de millions d’euros. Nouvelle maquette, renforcement de la pagination, mise en place d’une édition du week-end, déclinaison en versions numériques... Parmi les différentes actions envisagées dans le cadre de cette relance, le développement de produits éditoriaux et la refonte de l’existant compteraient pour environ le tiers du budget alloué.

Des emplois menacés par la restructuration
L’autre grand volet concerné par cet investissement concernerait la volonté du groupe de lancer des services satellites de l’activité purement éditoriale. Grâce à quelques acquisitions ciblées, le groupe Amaury pourrait chercher à développer les services entre particuliers, le commerce électronique ou encore les achats groupés.

Ce redéploiement devrait aussi avoir des conséquences sur le plan social. Selon Les Echos, près de 10% des effectifs du Parisien pourraient être concernés par des suppressions de postes. Une perspective qui n’enchante guère les salariés, ceux-ci se sont réunis en assemblée générale et ont adopté une motion visant à dénoncer cette contraction des emplois et « la surcharge de travail (...) et la perte de qualité éditoriale » qui en découlerait.