SEOUL, 4 septembre (Reuters) - Les président sud-coréen Moon Jae-in et Premier ministre japonais Shinzo Abe sont convenus de réclamer à l'Onu un durcissement des sanctions contre la Corée du Nord, lundi lors d'un entretien téléphonique d'une vingtaine de minutes au lendemain du sixième essai nucléaire nord-coréen.

Le Conseil de sécurité des Nations unies doit se réunir à 14h00 GMT pour examiner la nouvelle situation créée par ce test, le plus puissant effectué à ce jour par la Corée du Nord.

"Les deux chefs d'Etat sont d'accord pour coopérer étroitement entre eux et avec les Etats-Unis et partagent le point de vue selon lequel les sanctions et les pressions les plus fortes doivent s'appliquer à la Corée du Nord", a déclaré le porte-parole de la présidence sud-coréenne Park Su-hyun.

"Dans ce cadre, ils ont convenu de pousser en faveur de sanctions plus fortes des Nations unies", dans le but de contraindre la Corée du Nord au dialogue, a-t-il ajouté.

A Tokyo, Shinzo Abe a également déclaré que le Japon allait accroître ses capacités de défense antimissile.

En réponse à l'essai nord-coréen, l'armée sud-coréenne a procédé lundi à un exercice de tirs de missiles. (Christine Kim, avec Takashi Umekawa; Jean-Stéphane Brosse pour le service français)