A la faveur d'un léger ralentissement de l'inflation en zone euro et aux Etats-Unis, de la robustesse du marché de l'emploi américain et de la réouverture de la Chine, les places financières ont débuté l'année en fanfare, à l'image du CAC40 qui a engrangé près de 6% sur la première séquence hebdomadaire. L'indice parisien revient ainsi sur des niveaux inédits depuis février 2022, avant la guerre en Ukraine. 

Sur les cinq derniers jours, les valeurs cycliques et le luxe étaient à l'honneur. Renault a engrangé 15.6%, Saint Gobain 14.7%, Michelin 11.3%, BNP Paribas 11%, avec Kering. Veolia progresse de 10.5%, Hermès de 10.1% au coude à coude avec LVMH. Seule Engie, Thalès et Eurofins ont cédé du terrain, reculant respectivement de 3.3%, 2.8% et 1.3%. 

Les indices américains ont quant à eux amorcé une reprise technique, alors que les valeurs technologiques avaient terminé l'année non loin de leurs plus bas annuels. 
Les craintes de récession demeurent néanmoins en toile de fond et la saison des résultats pour le quatrième trimestre devrait donner le ton pour les semaines à venir. 

Graphiquement, le CAC40 demeure en phase de rattrapage et conserve une dynamique positive en données journalières au-dessus des 6580 points, niveau correspondant à la moyenne mobile à 20 jours. L'indice arrive désormais à proximité d'une résistance charnière située vers 6900 points. La réaction de l'indice dans cette zone de cours devrait être déterminante. Son franchissement ouvrirait la voie aux 7000 points voire 7120 points par extension. 
En cas d'échec, on pourra au contraire s'attendre à quelques prises de bénéfices avec les 6600/6580 points comme premiers objectifs majeurs.