La plainte déposée dans le New Jersey cite plusieurs responsables du groupe, parmi lesquels l'ex-directeur général de Sanofi, Chris Viehbacher, limogé fin octobre.

Diane Ponte a porté plainte après avoir été licenciée en octobre pour avoir, selon elle, révélé un système de financement de pots-de-vin.

"Le lien entre son licenciement et ses révélations est évident. Avant qu'elle ne dénonce les pots-de-vin, elle avait toujours été une salariée modèle", a déclaré Rosemarie Arnold, l'avocate de Diane Ponte.

Cette dernière réclame un montant non spécifié de dédommagements financiers pour la perte de son emploi et le choc émotionnel subi.

"Diane Ponte est une ancienne employée mécontente qui attaque notre société de façon opportuniste (...) Les allégations quant au droit du travail sont sans fondement et Sanofi se défendra avec vigueur", a dit un porte-parole de Sanofi.

Dans le diabète, branche cruciale de Sanofi dont elle représente plus d'un cinquième des ventes, le groupe a pronostiqué en novembre un chiffre d'affaires global "stable ou en légère progression entre 2015 et 2018", prévision jugée décevante par certains analystes.

A la Bourse de Paris, le titre Sanofi a perdu 3,04% à 75,50 euros jeudi, alors que le CAC 40 cédait 1,55%.

(Natalie Huet et Brendan Pierson, Benjamin Mallet pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten)

Valeurs citées dans l'article : SANOFI, CAC 40