Néanmoins, l'organisme de réglementation a estimé que l'opération "entraînerait une perte de rivalité entre la plus grande et la septième banque du Canada".

L'opération devrait aider RBC à consolider sa position de leader sur l'un des marchés bancaires les plus concentrés au monde, où les six premiers prêteurs contrôlent environ 80 % des actifs bancaires.

RBC a déclaré que l'avis du Bureau est une étape clé dans le processus d'approbation de l'opération annoncée en novembre de l'année dernière et qu'elle collaborerait avec le BSIF et le ministre des Finances dans le cadre des examens en cours.

HSBC n'a pas répondu immédiatement à la demande de commentaire de Reuters.

L'avis favorable des autorités réglementaires est un grand coup de pouce pour RBC et intervient dans un contexte de ressentiment croissant des défenseurs des consommateurs à l'égard de la concentration du secteur bancaire dans le pays.

L'opération est également soumise à l'approbation du ministère des finances, qui a prolongé en juillet la période de consultation en raison d'une erreur technique qui l'a empêché de recevoir certaines soumissions des parties prenantes par courrier électronique.

Le ministère a demandé des commentaires sur l'impact que l'opération pourrait avoir sur les consommateurs et sur la stabilité du secteur bancaire.

La dernière fois qu'une opération de cette envergure a été tentée au Canada, c'était au début des années 1990, lorsque RBC a voulu acquérir sa rivale, la Banque de Montréal, mais que les autorités de régulation ont bloqué l'opération.