Rexel (-4,3% à 14,85 euros) enregistre la plus forte baisse du SBF 120 ce mardi dans les premiers échanges après la publication de résultats en demi-teinte au titre de son deuxième trimestre 2014, et marqué par l'abaissement de ses prévisions pour l'année en cours. Le distributeur de produits et services pour le secteur de l'énergie table désormais sur des ventes quasiment stables par rapport à l'année dernière, contre une croissance comprise entre 1 et 2% auparavant. Sa marge d'Ebitda ajusté devrait, elle, atteindre au moins 5% des ventes.

Rexel annonçait le 13 février dernier une évolution de sa marge de -10 à +20 points de base pour 2014, après 5,4% en 2013.

En revanche, Rexel a confirmé son objectif d'une génération de cash-flow d'au moins 75% de l'Ebitda avant intérêts et impôts, et d'environ 40% de l'Ebitda après intérêts et impôts.

Au deuxième trimestre 2014, clos le 30 juin dernier, Rexel a enregistré un résultat net de 47,3 millions d'euros, en hausse de 48,1% sur un an. L'Ebitda ajusté a, lui, cédé 6% à 167,7 millions d'euros et représente 5,2% des ventes contre 5,5% un an plus tôt. Enfin, les ventes du groupe ont cédé 2,9% en données publiées, à 3,22 milliards d'euros. La croissance organique est quasiment nulle (+0,1%) mais s'établit à +0,6% hors effets calendaires, contre +0,4% au premier trimestre. Le groupe invoque notamment la variation des prix des câbles à base de cuivre et un effet de change défavorable de l'ordre de 109 millions d'euros.

En termes de zones géographiques, l'activité en Europe est restée stable au cours des trois derniers mois et représente 56% des ventes globales. En Amérique du Nord, la progression de 3% porte à 33% du total les ventes dans cette région. En Asie-Pacifique (-3,2%) et Amérique latine (-6,4%), les effets de change ont nettement pesé sur les ventes.