PARIS, 1er juillet (Reuters) - Ampere, l'entité électrique et logiciels de Renault, a annoncé lundi élargir son offre de batteries à la technologie LFP (Lithium Fer Phosphate), à plus faible densité énergétique mais plus abordable que la chimie NMC (Nickel Manganèse Cobalt) actuellement utilisée par le constructeur au losange.

Ampere a signé un contrat de cinq ans pour se fournir auprès d'une production du Coréen LG Energy Solution en Pologne, et a également élargi au LFP ses approvisionnements auprès du site hongrois du chinois CATL, notamment pour la future Renault Twingo.

"Cette décision est une réponse efficace et innovante à la volatilité des marchés et à l'évolution des technologies", a expliqué Ampere dans un communiqué.

Les premières livraisons sont prévues dès 2026.

L'ensemble de l'industrie automobile réfléchit actuellement à étoffer sa palette de chimies de batteries pour répondre à tous les segments du marché et faire face à la concurrence qui se profile de la part des véhicules électriques (VE) chinois ultracompétitifs.

Le fabriquant de batteries Automotive Cells Company (ACC), coentreprise de Stellantis et Mercedes, a suspendu pour sa part ses projets de gigafactories de batteries en Allemagne et en Italie, dans un contexte de ralentissement de la demande de VE et d'une réflexion sur les technologies meilleur marché que le NMC. (Reportage Gilles Guillaume, édité par Kate Entringer)