"Bien entendu, nous recherchons également des opportunités à l'extérieur", a déclaré M. Schinecker, qui est devenu PDG de Roche en mars, au journal suisse NZZ Am Sonntag dans un article qui sera publié dimanche.

"Si cela se justifie d'un point de vue scientifique et financier, nous pouvons également envisager une acquisition de grande envergure", a-t-il ajouté.

Au début de l'année, on a appris que la société américaine de biotechnologie Roivant Sciences était en pourparlers pour vendre à Roche un médicament expérimental destiné à traiter les maladies inflammatoires de l'intestin, notamment la colite ulcéreuse et la maladie de Crohn, dans le cadre d'une transaction qui pourrait être évaluée à plus de 7 milliards de dollars.

Les deux entreprises ont refusé de commenter l'affaire à l'époque.

M. Schinecker a refusé de commenter au journal l'ampleur des transactions potentielles de Roche. L'entreprise doit tenir une journée des investisseurs lundi, au cours de laquelle elle exposera sa stratégie et donnera des informations sur son portefeuille de produits.

"Pour chaque acquisition possible, nous nous demandons si les dépenses potentielles peuvent être rentabilisées", a-t-il déclaré.

"Nous disposons toujours de la flexibilité stratégique nécessaire pour procéder à des acquisitions", a-t-il ajouté, lorsqu'on lui a demandé si Roche disposait de suffisamment de fonds pour financer une vague d'achats après avoir racheté les actions de Novartis.