Zurich (awp) - Novartis a généré sur les trois premiers mois de l'année un chiffre d'affaires comparable à celui du premier trimestre 2020, agrémenté de 1% à 12,41 milliards de dollars (11,36 milliards de francs suisses). La base de comparaison avait pourtant été marquée par un phénomène de constitution de réserves de médicaments à l'approche de la première vague pandémique, qui avait de manière éphémère dopé les recettes.

Les médicaments originaux regroupés au sein de la principale unité Innovative Medicines ont créé la surprise avec une croissance de 4% à 10,1 milliards de dollars. La filiales des génériques et biosimilaires Sandoz a essuyé une chute de 9% à 2,3 milliards, lestée entre autres par une saison des refroidissements particulièrement faible et une concurrence toujours plus affutée.

La rentabilité s'est affaissée, avec un résultat opérationnel élagué de 12% à 2,2 milliards de dollars et un bénéfice net érodé de 5% à 2,06 milliards. Hors effets considérés comme exceptionnels, l'Ebit aurait reculé de 2% à 3,96 milliards et le gain net de 4% à 3,41 milliards, détaille le compte-rendu diffusé mardi.

Si les revenus dépassent les 12,38 milliards de dollars articulés en moyenne par les analystes consultés, la rentabilité manque de peu le coche. L'Ebit de base était anticipé à 4,03 milliards et le bénéfice net à 3,45 milliards.

La direction reconduit dans les grandes lignes ses ambitions pour l'ensemble de l'exercice, comprenant à taux de change constants une hausse de 1 à 5% du chiffre d'affaires et d'environ 5% de l'excédent opérationnel de base. Les perspectives pour Sandoz se sont néanmoins péjorées et la division risque désormais d'accuser une contraction de 1 à 5% de ses revenus et de 10 à 15% de son Ebit de base.

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