Zurich (awp) - Novartis a dégagé l'an dernier un bénéfice net de 7,7 mrd USD, contre 6,7 mrd en 2016. Le laboratoire rhénan se félicite dans son compte-rendu mercredi d'avoir plus que compensé l'affaissement de son chiffre d'affaires attribuée à la concurrence des génériques de son moteur de ventes vieillissant Glivec/Gleevec, grâce à la montée en puissance du Cosentyx et de l'Entresto. Le chiffre d'affaires a enflé de 1,2% à 49,11 mrd USD.

Sur le plan opérationnel, l'excédent d'exploitation (Ebit) de base - soit apuré des amortissements sur actifs intangibles, des charges de dépréciation, des frais d'acquisition et d'intégration, ainsi que de tout élément jugé exceptionnel de plus de 25 mio USD - s'est érodé de 1,1% à 12,85 mrd USD, tandis que le bénéfice net de base s'est étoffé d'autant à 11,39 mrd USD.

Le conseil d'administration proposera aux actionnaires une rémunération de 2,80 CHF par action, soit 5 centimes de plus qu'au titre de 2016.

La performance s'inscrit dans le haut des attentes formulées par les analystes consultés par AWP, qui articulaient en moyenne un chiffre d'affaires de 49,08 mrd, un Ebit de base de 12,79 mrd et un bénéfice net de base de 11,31 mrd USD. Le dividende était attendu un petit centime au dessus.

Pour l'année en cours, la direction vise une croissance d'ensemble de 1 à 5%, hors imprévus et effets de changes. Innovative Medicines doit afficher une progression d'environ 5%, Sandoz risque de stagner voir de reculer modérément et Alcon doit poursuivre sur une croissance de 1 à 5%. L'excédent d'exploitation de base doit s'enrober de 5 à 9%.

jh/fr