New York (awp/afp) - Le laboratoire américain Merck a publié jeudi des résultats meilleurs que prévu au 4e trimestre 2022 grâce notamment aux ventes solides de ses médicaments anticancéreux.

De septembre à décembre, le groupe américain a dégagé un chiffre d'affaires de 13,8 milliards de dollars, en hausse de 2% sur un an et supérieur aux attentes des analystes.

Son bénéfice par action, ajusté des éléments exceptionnels, a été de 1,62 dollars, lui aussi au-dessus des prévisions.

Les ventes de l'anticancéreux Keytruda ont grimpé de 19%, à 5,5 milliards de dollars. Celles du Lynparza, notamment utilisé contre le cancer de l'ovaire et du sein, ont augmenté de 9%, à 292 millions de dollars.

Les vaccins contre la rougeole, les oreillons, la rubéole et la varicelle ont également généré plus d'argent (526 millions de dollars, +3%).

En revanche, les ventes du traitement anti-Covid molnupiravir ont décliné de 13%, à 825 millions de dollars, mais Merck souligne que ce recul est principalement dû à l'impact défavorable des taux de change.

Au Japon et au Royaume-Uni, le comprimé antiviral s'est bien vendu, mais il a moins été écoulé aux Etats-Unis.

Pour 2023, l'entreprise anticipe néanmoins un déclin significatif des revenus liés à ce médicament, qu'elle estime à 1 milliard de dollars (contre 5,7 milliards en 2022).

Merck prévoit un chiffre d'affaires annuel compris entre 57,2 milliards et 58,7 milliards de dollars, dans la fourchette des anticipations du marché.

A Wall Street, l'action de Merck reculait d'environ 2% dans les échanges électroniques précédant l'ouverture.

afp/rp