Mattel a accusé une perte nette de 11,4 millions de dollars au deuxième trimestre, soit 3 cents par action, à comparer avec un bénéfice de 28,3 millions représentant 8 cents par titre un an auparavant.

Sur une base ajustée, le bénéfice par action (BPA) est ressorti à 1 cent, contre 5 au deuxième trimestre 2014, mais le consensus tablait sur une perte de 4 cents.

'Le groupe a réussi à limiter ses pertes par des réductions plus massives de coûts', a résumé Aurel BGC dans une note.
Malgré un redressement des ventes dans les pays émergents, en particulier en Chine et en Russie, le chiffre d'affaires est en revanche ressorti sous les attentes à 988 millions de dollars, 7 de moins que la prévision moyenne du consensus et après 1,06 milliard de dollars un an plus tôt.

Si les ventes de la marque Fisher-Price ont grimpé de 9% à 337 millions de dollars, celles de la marque Barbie ont continué de décevoir avec un retrait de 11% à 130,3 millions de dollars.

'La marque historique de Mattel doit faire face à la concurrence des produits Disney (notamment autour de la 'Reine des neiges')', a expliqué Aurel BGC.

Nommé en avril dernier et ancien cadre dirigeant de PepsiCo, Christopher Sinclair plaide pour une transition 'urgente' vers des jouets plus en phase avec le jeune public, dans un contexte de désaffection pour les illustres poupées Barbie, de forte concurrence de Lego et de vigueur du dollar. Sa priorité sera de stabiliser les ventes des marques susnommées.


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