A la Bourse de Paris, GDF Suez s'adjuge 0,99% à 29,15 euros, signant à cette occasion l'une rares progressions du CAC 40, soutenu par le regain d'intérêt des investisseurs pour les valeurs défensives. L'heure de reconquête aurait-elle sonné pour le géant français de l'énergie qui vient de fêter sa première année de mariage en enregistrant l'une des plus mauvaises performances du CAC 40 depuis le 1er janvier ? C'est en tout cas le voeu de Citigroup.
Selon le broker, le groupe de Jean-Pierre Mestrallet est « mal compris et sous-évalué »

Preuve de la confiance qu'il porte en GDF Suez, l'analyste a relevé ses estimations de bénéfices sur la période 2009-2012, les hissant en moyenne 19% au-dessus consensus. De plus, explique le bureau d'études, le marché semble ignorer le retour à l'actionnaire de GDF Suez. Lors de la publication de ses résultats semestriels, l'énergéticien a confirmé son engagement d'augmenter son dividende de 10% à 15% par an en moyenne.

Mais tous les analystes ne partagent pas le point de vue de Citigroup. Pour JPMorgan, il est crédible que la croissance organique du groupe et l'évolution haussière des prix du pétrole soient déjà intégrées dans le cours actuel de l'action.

Si la direction du groupe n'est sans doute pas insensible au désintérêt relatif du marché, il s'attache avant tout à préparer un avenir marqué par la raréfaction des énergies fossiles.

GDF Suez a ainsi finalisé l'acquisition d'une participation dans le contrat de partage de production de gaz en Indonésie. GDF Suez renforce ainsi ses positions dans l'exploration-production dans la région Asie-Pacifique.

(P-J.L)