La deuxième compagnie pétrolière européenne par la capitalisation boursière, derrière Royal Dutch Shell et devant BP, a fait savoir dans un communiqué qu'elle présenterait en septembre son plan de réduction de coûts, annoncé en début d'année.
Son directeur financier, Patrick de La Chevardière, a en outre annoncé lors d'une conférence téléphonique que Total avait cessé d'acheter des actions du groupe russe Novatek après la destruction, il y a une dizaine de jours, d'un avion qui survolait une partie de l'Ukraine contrôlée par des séparatistes pro-russes.
Il a toutefois jugé "prématuré" de mesurer les conséquences des sanctions économiques de l'Union européenne contre la Russie et a déclaré que Total n'avait pas cessé ses opérations sur le projet gazier russe de Yamal. et
Total a enregistré au deuxième trimestre un résultat net ajusté de 3.151 millions de dollars (-12%) et un chiffre d'affaires de 62,6 milliards (+2%).
La production d'hydrocarbures du groupe a totalisé 2,054 millions de barils équivalent pétrole par jour au deuxième trimestre, un "point bas" selon le directeur financier. Son repli est notamment dû à la fin d'une licence à Abou Dhabi et à un niveau élevé d'arrêts pour maintenance.
Le groupe propose un acompte sur dividende de 0,61 euro par action au titre du deuxième trimestre 2014, en hausse par rapport à celui du deuxième trimestre 2013 (0,59 euro).
(Benjamin Mallet, édité par Matthieu Protard)