Reste à savoir si les banques seront intéressées par ces liquidités compte tenu du taux de dépôt et des rendements obligataires à deux ans en Allemagne, en France et aux Pays-Bas qui sont désormais négatifs, ajoute le gérant. Le lancement d'un véritable assouplissement quantitatif, incluant des achats d'obligations d'État, paraît désormais tout à fait possible puisque, contre toute attente, la décision de lancer des achats d'actifs n'a pas nécessité de consensus au sein du conseil des gouverneurs de la BCE. Ces annonces ont accentué les pressions sur l'euro, de même que les taux interbancaires négatifs. Le repli de l'euro devrait à présent favoriser la croissance et les bénéfices des entreprises et enrayer la baisse de l'inflation.