"J'ai bon espoir que ça se conclue", a-t-il dit au Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro, estimant que les suspensions des pourparlers étaient logiques dans ce processus.

"Ce sont des suspensions, sur des sujets importants, c'est normal", a dit François Baroin en précisant que les partenaires européens de la Grèce maintenait une "pression exigeante" sur Athènes pour que les engagements soient tenus.

Charles Dallara et Jean Lemierre, négociateurs de l'Institut de la finance internationale (Ifi) qui regroupe les créanciers privés de la Grèce, ont quitté samedi matin Athènes pour Paris mais les discussions se poursuivront par téléphone durant le week-end, a-t-on appris de source proche des pourparlers.

Il est peu probable qu'un accord permettant à Athènes d'éviter la banqueroute soit conclu avant la semaine prochaine, a-t-on précisé de même source.

Vendredi soir, après deux jours de discussions, on déclarait que les éléments d'un accord entre la Grèce et ses créanciers privés étaient en train de prendre forme.

La Grèce négocie depuis des mois avec ses créanciers privés les modalités d'un échange de dette, condition essentielle à la mise en place d'un deuxième plan d'aide de 130 milliards d'euros, sans lequel le pays risque de faire défaut dès la fin du mois de mars.

Yves Clarisse