Axa a dévoilé un chiffre d’affaires (primes brutes émises et autres revenus) en hausse de 1%, à 78,8 milliards d’euros sur les 9 premiers mois de 2023. Il est en hausse de 2% en base comparable grâce à l’assurance dommages, dont les revenus ont augmenté de 7% à 41,8 milliards d’euros. Ils ont été soutenus par des effets prix favorables. En santé, vie, épargne et retraite, les revenus se sont contractés de 2% à 35,7 milliards d’euros.

Cette activité a été pénalisée par la baisse des ventes de produits en unités de compte (-13%), ainsi que par le recul des primes en assurance santé (-7%), "en conséquence du non-renouvellement de deux contrats significatifs à l'international".

Les revenus ont également baissé de 2% à 1,2 milliard d'euros en gestion d'actifs "en raison d'une baisse des commissions de gestion reflétant la baisse des actifs moyens sous gestion à la suite des conditions de marché défavorables".

"Le groupe est en bonne voie pour atteindre son objectif de résultat pour l'année ainsi que les quatre principaux objectifs financiers du plan 'Driving Progress 2023'. Axa est en position de force avant de lancer son nouveau plan stratégique, qui sera communiqué le 11 mars 2024." a déclaré Alban de Mailly Nesle, Directeur financier d'Axa.

Le ratio de Solvabilité II a reculé de 5 points sur le trimestre à 230% au 30 septembre 2023, principalement en raison du rachat anticipé d'obligations subordonnées (-4 points) et d'effets de marché négatifs (-3 points) principalement en raison de la baisse des marchés actions et d'une hausse de la volatilité implicite. Cela a été en partie compensé par un rendement opérationnel élevé (+7 points), net du provisionnement estimé du dividende pour le troisième trimestre 2023 (-4 points).

S'agissant de ses perspectives, la direction de l'assureur s'attend à maintenir sa bonne performance opérationnelle et confirme être en bonne voie d'atteindre son objectif de résultat opérationnel de plus de 7,5 milliards d'euros en 2023. Le groupe anticipe cependant également des effets négatifs en lien avec une fréquence des sinistres élevée en assurance santé au Royaume-Uni, des rachats encore importants en Italie, et la sinistralité liée aux catastrophes naturelles au cours du troisième trimestre.