Le gouvernement français a donné vendredi sa préférence à l'offre de General Electric (>> General Electric Company) sur le pôle énergie d'Alstom (>> ALSTOM) au détriment de celle soumise par Siemens (>> Siemens AG) et Mitsubishi Heavy Industries (MIH)(>> Mitsubishi Heavy Industries, Ltd.) et a annoncé que l'Etat allait prendre une participation de 20% dans le groupe industriel français.

Selon les conditions posées par le gouvernement pour une alliance avec GE, Alstom vendrait sa division de turbines à gaz au conglomérat américain et lui rachèterait sa division de signalisation ferroviaire pour 1 milliard d'euros, a annoncé le ministre de l'Economie, Arnaud Montebourg, lors d'une conférence de presse.

Les activités liées au nucléaire et à la transition énergétique - turbines à vapeur, réseaux, énergie éolienne et turbines hydroélectriques - d'Alstom seraient par ailleurs regroupées dans une coentreprise détenue à parité avec GE.

Parallèlement, l'Etat français va racheter une participation de 20% dans Alstom auprès du conglomérat Bouygues (>> BOUYGUES), qui détient 29% du capital du groupe industriel français. L'Etat deviendra ainsi le premier actionnaire d'Alstom.

Le conseil d'administration d'Alstom doit se réunir vendredi dans la soirée pour examiner les offres déposées sur Alstom, a indiqué Arnaud Montebourg.

-Blandine Hénault, Dow Jones Newswires; +33 (0)1 40 17 17 53; blandine.henault@wsj.com