Cette semaine, une dizaine de prétendants (Sony, Universal Music, Warner Music...) se serait manifestée pour s’emparer de la maison britannique et de son prestigieux catalogue musical qui comprend des artistes comme les Pink Floyd, David Bowie, Coldplay, Gorillaz ou encore Depeche Mode.

Selon le quotidien Financial Times, près de 75% du montant de la vente devraient être prélevés par Citigroup. En 2007, l’établissement financier avait en effet accordé un prêt de l’ordre de 3,4 milliards de livres à Guy Hands, afin qu’il puisse finaliser son acquisition. La crise financière et l’essor des téléchargements illégaux en ligne ayant fortement fait chuter les ventes de disques, la dette de Terra Firma n’a cessé de se creuser depuis.

En février dernier, Citigroup a repris les commandes d’EMI et annulé les deux tiers de sa dette, qui est passée de 3,4 milliards à 1,2 milliard de Livres. Un changement de direction qui n’a manifestement pas suffi à relancer la maison de disque des Beatles (lire article : Citigroup ne fait pas mieux que Guy Hands avec Citigroup, de nouveau à vendre).

Reste à savoir si EMI sera cédée dans son intégralité, comme le souhaitent certains des candidats au rachat, ou si le groupe sera morcelé pour être vendu. Une partie des acheteurs s’intéresse en particulier à la division « Publishing » d’EMI et à son riche catalogue musical. Affaire à suivre.