En outre, les investisseurs espèrent que la situation économique incitera la Réserve fédérale américaine à intervenir pour soutenir la croissance mondiale.

"L'ISM des services est plus important que l'ISM industriel. La hausse inattendue de cet indicateur avancé est une bonne nouvelle qui tranche avec les nombreux autres indicateurs moins favorables. Cela éloigne le risque récessif immédiat", commente Arnaud Poutier, directeur général adjoint d'IG Markets France.

A 9h26, l'indice CAC 40 progresse de 1,94% à 3.023,11 points après avoir perdu 1,13% la veille.

Parmi les autres grandes places européennes, Londres, qui avait profité mardi de la défiance du marché à l'égard de la zone euro, avance de 1,94%, Francfort de 2,22% et Milan de 2,34%. L'indice paneuropéen EuroStoxx 50, qui avait cédé 1,29% mardi, progresse de 2,04%.

Saxo Banque relève dans une note que "certaines actions étant à leur plus bas niveau depuis 2008, les rachats à bon compte ont soutenu les marchés" en Asie. Cette situation est également le cas en Europe, où les marchés ont été survendus ces derniers jours.

"L'ENVIRONNEMENT RESTE INCERTAIN"

"L'environnement reste incertain. Les craintes autour de la Grèce et les risques de contagion à l'Italie ne sont pas levés", prévient cependant Saxo Banque.

Alexandre Le Drogoff, analyste technique chez Aurel-BGC, continue d'ailleurs d'estimer que le marché est actuellement dans une phase de temporisation, qui pourrait durer quelques semaines, à l'image de la situation graphique de 2008, avant une "extension baissière significative".

Conséquence du regain d'intérêt pour les actifs plus risqués ce mercredi, l'or, qui avait inscrit mardi un nouveau record à 1.920,30 dollars l'once, recule de 1,36% à 1.839,10 dollars, et le rendement de l'emprunt d'Etat allemand (Bund) à 10 ans remonte à près de 1,9%, après être tombé à 1,81% la veille en clôture.

L'euro reprend 0,44% sur le billet vert, à 1,4062 dollar.

Le baril de brut léger américain est en hausse de 0,93% à 86,82 dollars et le Brent de 0,25% à 113,17 dollars, les investisseurs commençant à s'inquiéter d'une possible formation de cyclone dans le golfe du Mexique, notent les analystes.

Edité par Dominique Rodriguez