Point trésorerie pour DBV. La société affichait 76 millions d'euros de trésorerie au 31 mars 2019, contre 122,80 millions d'euros trois mois plus tôt, soit une variation de -46,8 millions d'euros. Cette importante consommation est la conséquence de l'arrivée des candidats du laboratoire en phases avancées, avec la perspective d'une mise sur le marché de Viaskin Peanut. DBV Technologies a placé 6 millions d'actions en avril, pour un produit net de l'ordre de 66,8 millions d'euros (72,1 millions d'euros en brut), qui vient renforcer ses ressources. Dans son prospectus, la société estimait que la levée de fonds et ses ressources actuelles lui permettront de financer ses activités jusqu'au second trimestre 2020.
 
Des grosses réserves chez Genfit. Comme DBV, Genfit est une société de biotechnologie dont les caisses sont bien garnies, très bien garnies même. La société lilloise affichait 314,1 millions d'euros de trésorerie au 31 mars, contre 207,2 millions d'euros fin 2018. Et comme DBV, elle a levé des fonds au début de l'année 2019, précisément 141,3 millions de dollars nets (environ 125,1 millions d'euros nets), après placement de 7,65 millions d'actions à la fin du mois de mars. Là aussi, avec une phase III en cours sans partenaire, les besoins de financement sont élevés.
 
Biom'Up décale ses objectifs. L'exercice 2018 de Biom'Up s'est achevé sur 1,17 million d'euros de revenus (1,77 M€ un an avant) et une perte nette de -40,6 M€. Les pertes se sont accrues sous l'effet "des coûts non récurrents de déploiement commercial aux États-Unis et en Europe ainsi que de la campagne 2018 d’accroissement des capacités de production en vue de répondre à la demande". La trésorerie de 30,6 millions d'euros a bénéficié des levées de fonds réalisées en 2018, via des actions et des convertibles. Le management du spécialiste des produits hémostatiques vise une forte croissance de l'activité cette année et une réduction de ses dépenses. Toutefois, Biom'Up précise que les besoins en liquidités resteront importants et que la société pourrait faire face à un risque de continuité d'exploitation, compte tenu de "l’incertitude significative liée à la recherche de nouvelles sources de financement et des conséquences d’un dépassement du ratio de liquidité minimal prévu par l’emprunt obligataire Athyrium". La direction décale de 2022 à 2023 l'objectif d'atteindre 15% de parts de marché aux Etats-Unis et dans les principaux pays européens, et communiquera de nouveaux objectifs dans le courant de l'année.
 
Feu vert pour Abivax. La société a reçu l'autorisation de lancer sa phase IIb avec ABX464 dans la rectocolite hémorragique dans certains pays. A terme, 232 patients seront traités dans 15 pays. Le Canada a validé l'essai. Les premiers résultats sont attendus fin 2020. Par ailleurs, les phases IIa dans la polyarthrite rhumatoïde et la maladie de Crohn incluront leurs premiers patients respectivement au deuxième et troisième trimestre 2019, indique Abivax.
 
Résultats pour Novacyt. La société centrée sur le diagnostic clinique a dégagé 13,7 M€ de revenus en 2018 et 0,58 M€ d'Ebitda, contre respectivement 12,75 et 0,9 M€ un an avant. La perte nette se chiffre à 4,74 M€, mais 2,62 M€ concernent des activités arrêtées (mise en vente de NOVAprep). "Le premier trimestre de 2019 a bien démarré sur le plan opérationnel, les ventes répondant aux attentes de la Direction et affichant une forte croissance à deux chiffres par rapport à 2018", commente Novacyt, qui prévient qu'un ralentissement va avoir lieu au second trimestre, à cause d'un faible approvisionnement lié aux soucis de fonds de roulement avant la signature de l'accord de financement du 23 avril. La direction est satisfaite du rendement financier de la société début 2019. Au 29 avril, la trésorerie se montait à 2,4 millions d'euros. Les comptes ont été préparés sur la base d'une continuité d'exploitation, c’est-à-dire un financement présumé suffisant jusqu''en avril 2020 inclus. Le communiqué de la société, dans sa seconde partie, contient beaucoup d'éléments utiles pour les actionnaires.
 
En bref. SpineGuard a déposé une demande de brevet pour le guidage des robots chirurgicaux par sa technologie DSG de mesure en temps réel. Cerenis, GeNeuro et Lysogène ont publié leurs documents de référence.