Actualise cours, ajoute contexte et commentaire d'analyste

Londres (awp/afp) - Les prix du pétrole qui évoluaient en baisse mercredi sont revenus à l'équilibre en milieu de journée, poussés par des informations de presse faisant état d'un probable accord de la part des membres de l'Opep+.

Vers 13H05 GMT (15H05 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 76,52 dollars à Londres, en petite hausse de 0,04% par rapport à la clôture de la veille.

A New York, le baril de WTI pour août perdait 0,13%, à 75,15 dollars.

Les prix du brut "ont rebondi après la publication d'informations de presse selon lesquelles l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis seraient sur la voie d'un compromis", a expliqué Fawad Razaqzada, analyste de Thinkmarkets.

Les treize membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs dix alliés via l'accord Opep+ se sont quittés le 5 juillet sans parvenir à trouver un accord sur leurs niveaux de production à compter du mois d'août, laissant le marché circonspect.

Les meneurs de l'alliance de producteurs, l'Arabie saoudite et la Russie, avaient proposé d'ouvrir légèrement les vannes pour aligner l'offre sur une demande qui repart.

Mais les Emirats arabes unis avaient demandé à revoir à la hausse leur niveau de production de base, pour pouvoir pomper encore plus, une faveur qui leur a jusque là été refusée.

Ce problème levé, aucun obstacle ne barrerait plus la route "de la prolongation jusqu'à la fin de 2022 de l'accord" du cartel, a repris M. Razaqzada.

Les investisseurs attendent par ailleurs plus tard dans la journée des nouvelles de l'état des stocks de pétrole brut aux Etats-Unis publiés par l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA).

Le marché table sur une baisse de 4 millions de barils pour la semaine passée, selon la médiane d'analystes interrogés par l'agence Bloomberg, et de 2 millions pour les stocks d'essence.

Mardi, la fédération qui regroupe les professionnels du secteur pétrolier aux États-Unis, l'American Petroleum Institute (API), aux chiffres cependant jugés moins fiables, a rendu compte d'une baisse comparable, de près de 4,1 millions de barils et de 1,5 million pour les stocks d'essence.

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