Environ 250 000 barils par jour de brut vénézuélien actuellement destinés à l'Asie pourraient être détournés vers la côte américaine du Golfe du Mexique après l'assouplissement, la semaine dernière, des sanctions énergétiques imposées par les États-Unis à ce pays de l'OPEP, a déclaré jeudi Gary Simmons, directeur de l'exploitation du raffineur de pétrole Valero Energy.

Washington a publié la semaine dernière un assouplissement de six mois des sanctions sur les secteurs pétrolier et gazier du Venezuela, en place depuis 2019, permettant au pays d'exporter vers les marchés qu'il a choisis.

Valero fait partie des entreprises américaines, européennes et asiatiques en pourparlers avec PDVSA pour reprendre ou développer les importations de brut et de carburant vénézuéliens, a rapporté Reuters cette semaine, citant des sources.

Le raffineur américain a acheté cette année des cargaisons de brut vénézuélien à Chevron Corp. après que la major pétrolière a reçu en novembre l'autorisation des États-Unis de reprendre les expéditions de pétrole vénézuélien vers les États-Unis après une pause de quatre ans.

Chevron a exporté ce mois-ci sa 100e cargaison de brut en provenance du pays depuis qu'elle a reçu la licence.

Les raffineries américaines de la côte du golfe du Mexique ont toujours traité du brut lourd en provenance du Venezuela.