CERNOBBIO, Italie, 2 septembre (Reuters) - L'adhésion de l'Italie au programme chinois des "nouvelles routes de la soie" "n'a pas produit les résultats escomptés" par le gouvernement de Rome, a déclaré samedi le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, à quelques heures d'un voyage à Pékin.

Sous la présidence du Conseil de Giuseppe Conte, l'Italie est devenu il y a quatre ans le premier pays du G7, malgré les protestations des Etats-Unis, à rejoindre ce vaste projet de renforcement des infrastructures de transport entre l'Europe et l'Asie lancé par Pékin en 2013.

Rome a signé l'accord pour cinq ans, jusqu'en mars 2024 et a jusqu'à décembre pour s'en retirer formellement, faute de quoi le partenariat sera prolongé de cinq années supplémentaires. Mais l'hypothèse d'un renouvellement est jugée hautement improbable.

"Nous devrons évaluer (les résultats). Le Parlement devra décider s'il renouvelle ou non notre participation", a déclaré Antonio Tajani lors du forum économique de Cernobbio, en Lombardie.

Le ministre italien des Affaires étrangères devait quitter samedi la Péninsule pour une mission diplomatique de trois jours dans la capitale chinoise, en préparation d'un déplacement en Chine de la présidente du Conseil, Giorgia Meloni. (Francesca Landini, version française Jean-Stéphane Brosse)