Zurich (awp) - La Bourse suisse a débuté la séance de mardi en marche arrière, après avoir déjà clôturé la veille dans le rouge. Impassible en entame de séance lundi à la tentative d'assassinat manqué sur Donald Trump durant le week-end, le SMI avait fini par céder du terrain, après avoir chatouillé la marque symbolique des 12'400 points.

A Wall Street, le Dow Jones a inscrit une nouvelle marque de référence à 40'211,72 points. Le Nasdaq Comp et le Standard & Poor's 500 ont aussi gagné du terrain.

Sur le front conjoncturel, la croissance économique chinoise a plafonné sous les 5%, décevant les attentes des économistes consultés par Reuters, rappelle Martin Siegert, de la Landesbank Baden-Württemberg (LBBW).

"Les places européennes profitent d'un mouvement de reflation suite aux baisses de taux appliquées par les principales banques centrales, qui embellissent l'appréciation pour les actions sur le Vieux continent et soutiennent des matières premières mises à mal par le ralentissement conjoncturel chinois," nuance de son côté Ipek Ozkardeskaya pour Swissquote. L'espoir de nouvelles baisses de taux risque de ne pas suffire à maintenir le Stoxx 600 à proximité de ses sommets, prévient cependant l'analyste de la banque en ligne glandoise.

A 09h10, le Swiss Market Index (SMI) lâchait 0,61% à 12'200,40 points, le Swiss Leader Index (SLI) 0,67% à 1972,29 points et le Swiss Performance Index (SPI) 0,61% à 16'191,19 points.

Richemont (-0,4%) limitait les dégâts. Le gestionnaire genevois de marques de luxe a certes, comme son concurrent biennois Swatch (porteur -0,5%) la veille, souffert d'un accès de morosité marqué en Chine, mais sans pour autant sombrer dans la décroissance.

Les poids lourds Nestlé (-0,7%), Novartis (-0,5%) et le bon Roche (-0,6%) pesaient lourdement sur l'ambiance.

La lanterne rouge du moment revenait à Swiss Re (-1,8%), sans indication particulière.

Le facilitateur de distribution DKSH (+5,5%) a nettement mieux résisté qu'attendu au premier semestre.

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