Zurich (awp) - La Bourse suisse devrait ouvrir en baisse mardi, après le recul déjà essuyé la veille. La semaine sera marquée par les annonces de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed) mercredi ainsi que de la Banque d'Angleterre (BoE) et de la Banque nationale suisse (BNS) jeudi. Dans l'attente de ces évènements, la prudence semble rester de mise.

La Bourse de New York a terminé en légère hausse lundi soir, peinant à prendre une direction claire avant le début de la réunion de la Fed. De cette dernière, il est attendu qu'elle marque une pause dans le relèvement de ses taux directeurs.

"Les grèves dans les usines de General Motors, Ford et Stellantis ont pesé sur le sentiment de marché", a relevé l'analyste Ipek Ozkardeskaya chez Swissquote. Alors que les constructeurs ont proposé des hausses de salaires de 20% au cours des quatre prochaines années, les syndicats ont refusé et demandé 40%, dont la moitié immédiatement.

Concernant la BNS, la majorité des économistes tablent sur une hausse de 25 points de base avant une pause dans le resserrement monétaire opéré depuis juin 2022 par l'institut d'émission helvétique.

En Suisse, le commerce extérieur a bouclé le mois d'août sur un excédent de 3,2 milliards de francs suisses, porté par la forte hausse des exportations.

A la Bourse suisse vers 08h07, l'indice vedette SMI s'apprêtait à ouvrir en repli de 0,09% à 11'080,60 points, selon les indications préalables publiées par Julius Bär. La veille, il a clôturé en baisse de 0,96%.

Après une chute de 14,7% la veille, reste à savoir si le titre Lonza (-0,1%) connaîtra un répit. Le directeur général Pierre-Alain Ruffieux va quitter l'entreprise "d'un commun accord" fin septembre. Jusqu'à la nomination de son successeur, le président du conseil d'administration Albert Baehny assumera ses fonctions à titre intérimaire.

Les trois poids lourds de la cote Roche, Novartis et Nestlé (tous -0,1%) s'inscrivaient dans la tendance.

Sur le marché élargi, Zehnder (pas de cours avant-Bourse) a annoncé la fin de son programme de rachat d'actions, qui lui a permis de mettre la main sur environ 5% des actions nominatives en circulation, pour un montant total d'environ 34,4 millions de francs suisses.

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