L'indice boursier espagnol Ibex-35 s'est éloigné des 9 400 points après une journée au cours de laquelle les marchés ont été attentifs aux banques centrales et au resserrement de la politique monétaire, bien qu'il se soit partiellement remis de la forte baisse enregistrée à l'ouverture.

La Banque d'Angleterre a surpris les marchés ce jour-là en augmentant les taux d'intérêt de 50 points de base, au-delà des attentes, laissant les taux à 5 %.

Le comité de politique monétaire de la banque centrale a défendu sa décision face à la persistance de l'inflation, avertissant que "les effets de second tour sur l'évolution des prix et des salaires intérieurs générés par les chocs des coûts externes sont susceptibles de prendre plus de temps à s'estomper qu'auparavant".

De même, ce jeudi était le deuxième et dernier round du discours du président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, devant le Congrès, où il a défendu la possibilité de nouvelles hausses malgré l'éventuel effet de second tour sur l'emploi.

M. Powell a répété la rhétorique d'autres dirigeants de la Fed qui ont également plaidé en faveur de nouvelles hausses après que les demandes d'allocations chômage aux États-Unis sont restées élevées.

À 15:31 GMT jeudi, l'Ibex-35 espagnol était en baisse de 71,40 points, soit 0,76%, à 9 365,00 points, tandis que l'indice FTSE Eurofirst 300 des grandes valeurs européennes était en baisse de 0,55%.

Dans le secteur bancaire, Santander a perdu 1,75%, BBVA a perdu 0,65%, Caixabank a perdu 2,03%, Sabadell a perdu 1,79%, Bankinter a perdu 1,40% et Unicaja Banco a perdu 1,33%.

Parmi les grandes valeurs non financières, Telefónica a perdu 0,60 %, Inditex 0,81 %, Iberdrola 0,68 %, Cellnex 0,79 % et la compagnie pétrolière Repsol 1,23 %.

En haut du tableau, la chaîne hôtelière Meliá Hotels a progressé de 3,41 %, après avoir annoncé au cours de la journée qu'elle prévoyait un EBITDA d'au moins 475 millions d'euros en 2023.

(Information de José Muñoz, éditée par Manuel Farías)