Londres (awp/afp) - La Bourse de Londres débutait la séance en hausse de 0,62% lundi, sans grande nouvelle à l'agenda et à l'orée d'une semaine riche en résultats d'entreprises sur le marché britannique.

Vers 07H40 GMT, l'indice FTSE-100 des principales valeurs prenait 43,75 points à 7.064,22 points.

Le marché se relançait en s'installant nettement au-dessus des 7.000 points, après avoir fait du surplace en fin de semaine dernière.

L'agenda est peu garni même si les investisseurs surveilleront plusieurs indices d'activités en zone euro.

"Sans événement majeur à risque cette semaine (...) les indicateurs macroéconomiques et les résultats seront au centre des préoccupations des investisseurs, avec les publications plus tard dans la semaine de quelques grandes banques pour le troisième trimestre avec Barclays, Lloyds et RBS", expliquait Henry Croft, analyste chez Accendo Markets.

La plupart des valeurs composant l'indice vedette britannique étaient en hausse à commencer par le secteur des matières malgré une baisse des prix du pétrole en Asie.

Les compagnies pétrolières montaient à l'image de BP (+0,53% à 495,35 pence) et Royal Dutch Shell (action "B" +0,88% à 2.187,50 pence).

Parmi les valeurs minières, BHP Billiton prenait 2,17% à 1.247,50 pence, Antofagasta 1,93% à 528,50 pence et Rio Tinto 2,00% à 2.722,00 pence.

Le secteur bancaire était dans l'ensemble recherché, avec Barclays (+0,93% à 184,90 pence), Lloyds (+1,20% à 55,80 pence) et HSBC (+0,42% à 629,00 pence). RBS faisait exception et reculait de 0,32% à 189,40 pence.

Ces titres ne souffraient pas des propos du responsable d'un puissant lobby bancaire dans The Observer dimanche expliquant que les banques internationales installées au Royaume-Uni sont prêtes à transférer certaines de leurs activités hors de ce pays début 2017, craignant la tournure que pourrait prendre le Brexit.

"Nous ne pensons pas que cela soit une excuse pour vendre les banques britanniques cette semaine", notait Kathleen Brooks, analyste chez City Index, rappelant qu'un déplacement d'activité coûte cher et que les négociations sur le Brexit n'ont pas encore débuté.

Enfin, le fabricant de cigarettes British American Tobacco (BAT), propriétaire entre autres de Lucky Strike, perdait du terrain (-0,29% à 4.652,50 pence) après avoir déjà nettement reculé vendredi dans la foulée du lancement d'une offre de rachat de 47 milliards de dollars pour mettre la main sur les 58% du capital de l'américain Reynolds (marque Camel, entre autres) qu'il ne possède pas encore.

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