Ce déficit est de 26,5 milliards de livres contre un déficit de 20 milliards au deuxième trimestre. Les économistes interrogés par Reuters anticipaient un déficit de 21,2 milliards de livres.

Le déficit représente 4,9% du Produit intérieur brut (PIB), là encore le plus élevé depuis le troisième trimestre 2016, contre 3,8% au deuxième trimestre.

Il s'explique pour l'essentiel par une hausse des profits réalisés par les entreprises britanniques et reversés aux investisseurs étrangers.

L'ONS a par ailleurs confirmé une croissance de 0,6% au troisième trimestre, par rapport aux trois mois précédents, et de 1,5% en variation annuelle, laquelle est également confirmée. La croissance trimestrielle est la plus soutenue depuis la fin 2016.

"A plus long terme, les perspectives restent moroses et l'investissement des entreprises diminue depuis trois trimestres d'affilée", remarque Rob Kent-Smith, statisticien de l'ONS.

La dernière fois que les entreprises britanniques ont réduit l'investissement durant trois trimestres au moins c'était en 2009, au coeur de la crise financière mondiale.

(Service économique)